MONTRÉAL, QUÉBEC--(Marketwired - 28 jan. 2014) - Le Conseil québécois du loisir (CQL) rappelle, au moment où se tient à Montréal le Forum national sur la santé mentale, la contribution actuelle et le potentiel des activités de loisir et du temps libre en matière de santé mentale et physique. Présidée par le ministre de la Santé et des Services Sociaux, monsieur Réjean Hébert, cette réflexion arrive au moment où le gouvernement québécois élabore une politique du loisir, du sport et de l'activité physique, une politique de la prévention et des plans d'action en ces matières, des priorités comme l'affirmait en octobre 2012 la première ministre Pauline Marois.
Rappelons que la dépression majeure deviendra en 2020 la deuxième cause d'invalidité chez l'humain, après les maladies cardio-vasculaires, ce qui constitue un bond phénoménal depuis quelques années selon l'Organisation mondiale de la santé.
Le réseau fédéré du loisir, promoteur d'un mode de vie actif, solidaire et en santé, est un contributeur significatif en matière de prévention en santé mentale et physique pour tous, avec plus d'un million de membres et une offre de services à plus de 2 millions de personnes. Citons, à titre d'exemple du tandem loisir-santé, qu'on dénombre 2,1 millions de cyclistes de loisir au Québec, que 970 000 citoyens pratiquent la randonnée pédestre, que les camps de vacances et camps de jour accueillent plus d'un million de jours/campeurs annuellement, que 39 % de la population pratiquent des activités de plein air, que plus de 275 000 aînés sont membres de la FADOQ, alors que 39 % des Québécois pratiquent des activités culturelles en amateur.
« Nulle part ailleurs que dans le loisir, l'état ne dispose d'une structure d'offres de services si habiles à tirer profit du travail de bénévoles et des sommes extra gouvernementales de financement pour assumer ses responsabilités », de mentionner le président de réseau du loisir, monsieur Michel Beauregard. « Il s'agit également d'un droit de la personne et de l'enfant, d'un service social et d'une responsabilité provinciale », affirme-t-il, tout en profitant du contexte des Jeux olympiques d'hiver pour rappeler que dans l'expression Mens sana in corpore sano, la notion de « mens » en latin engloberait la santé mentale et l'intelligence, et que l'on ne peut séparer l'un et l'autre.
Le président du CQL profite d'ailleurs du Forum national sur la santé mentale pour offrir la collaboration de son réseau aux autorités québécoises de la santé et de l'éducation afin de contribuer encore plus à relever les défis gouvernementaux en matière de santé physique, mentale et d'éducation, rappelant au passage l'importance des notions d'accessibilité, de plaisir et de liberté de choix pour les citoyens.
Le Conseil québécois du loisir, chapitre de l'Organisation mondiale du loisir, contribue par le loisir au développement social, culturel et économique du Québec. Il défend le droit au temps libre et aux loisirs pour tous et en favorise l'accessibilité en plus d'agir à titre de maître d'œuvre de projets nationaux.
Source : Conseil québécois du loisir
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