OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 18 avril 2016) - Les spécialistes de la santé cardiaque de partout au monde ont quitté le tout premier sommet sur la santé cardiaque des femmes en ayant pris un engagement commun : inciter les professionnels de la santé et les femmes à s'attaquer avec plus de sérieux au problème grandissant de la maladie cardiaque chez les femmes. Organisé par l'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa et la Fondation des maladies du cœur et de l'AVC, le Sommet canadien sur la santé cardiaque des femmes a pris fin, samedi, à Ottawa.
Ce sommet constituait la toute première étape dans l'établissement d'un réseau pancanadien ayant pour mandat de se pencher sur le problème croissant de la maladie du cœur chez les femmes. Les spécialistes sont tous d'accord : il faut immédiatement passer à l'action pour mieux sensibiliser les femmes et pour inciter les spécialistes à mieux éduquer les professionnels de la santé à ce sujet. Ainsi, l'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa s'engage à faire preuve de leadership et à jouer un rôle de premier plan.
« C'est grâce à ce genre d'échanges de connaissances et d'expertise sur la santé cardiaque des femmes que les experts de partout sur la planète peuvent arriver à trouver des solutions et se donner les moyens d'endiguer ce fléau national, a déclaré le Dr Andrew Pipe, directeur de la Division de prévention et réadaptation à l'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa. Nous devons donner tous les outils aux femmes et aux professionnels de la santé pour qu'ils et elles puissent passer à l'action et participer au combat pour garantir à nos mères, à nos sœurs et à nos filles un cœur en parfaite santé. »
Au cours des trois derniers jours, plusieurs pistes ont été explorées grâce à un riche dialogue entre les spécialistes du domaine. Des stratégies concertées pour réduire les disparités liées au sexe dans la prévention et la gestion des maladies cardiovasculaires ont été élaborées dans le but de transformer - voire de sauver - la vie des femmes grâce à la recherche, à la sensibilisation et à une approche de soins de santé fondée sur des données probantes.
« Les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalité chez les femmes dans le monde. Comme quoi les femmes n'ont pas toujours une longueur d'avance sur les hommes dans les affaires de cœur, a affirmé la vice-présidente de la défense des intérêts et de la promotion de la santé de la Fondation des maladies du cœur et de l'AVC. En travaillant ensemble et en mettant à contribution nos connaissances, nos innovations, nos idées et nos talents, nous allons tracer la voie à suivre pour améliorer la santé cardiaque des femmes au Canada. Ensemble, nous pouvons - et nous allons - transformer la vie des femmes et en sauver davantage. »
« Le Sommet m'a donné l'espoir et la confiance que cet enjeu crucial sera abordé avec plus de sérieux et que des actions concrètes seront enfin prises », s'est enthousiasmée Helen Robert, une survivante de la dissection spontanée de l'artère coronaire (DSAC). La DSAC est un problème médical rare et très grave qui se produit lorsqu'une déchirure se forme dans l'un des vaisseaux sanguins du cœur et qui touche les personnes de 30 à 50 ans, et plus souvent les femmes que les hommes.
Dans le cadre du Sommet, le Prix de la promotion de la santé cardiaque des femmes 2016 a été remis à la Dre Sonia Anand (prix individuel) de l'Université McMaster et aux Drs Len Sternberg et Jennifer Price (prix d'équipe) du Women's College Hospital, pour leurs contributions remarquables dans l'avancement de la santé cardiaque des femmes au Canada, notamment grâce à leurs activités de mobilisation pour accroître la sensibilisation et pour adopter des mesures concrètes pour réduire le risque de maladie cardiaque chez les femmes.
Renseignements:
Judith Lachance
Agente de promotion et de communication
Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa
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