OTTAWA, ONTARIO--(Marketwired - 22 juillet 2016) - Des chercheurs de l'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa (ICUO) ont découvert une méthode pour détecter les personnes à risque de subir une crise cardiaque ou un AVC. L'équipe, menée par Katey Rayner, a découvert que les cellules en train de mourir dans les accumulations de plaque artérielle pouvaient affaiblir les artères et être utilisées comme marqueur pour les plaques qui pourraient se déchirer et entrainer des incidents cardiovasculaires graves. L'étude, publiée dans Science Advances, explique comment l'imagerie cardiaque peut être utilisée pour détecter la plaque présentant un risque élevé et illustre le potentiel que cela représente pour le développement de nouveaux traitements.
L'accumulation de dépôts lipidiques dans les artères fait rétrécir les vaisseaux sanguins avec le temps et mène aux maladies coronariennes. Généralement, ces plaques demeurent stables, mais parfois, elles deviennent instables et peuvent déchirer, bloquer le flux sanguin vers le cœur ou le cerveau. Résultat possible : des effets débilitants au cœur ou un AVC.
Les chercheurs de l'ICUO ont découvert que les cellules en train de mourir des plaques instables pouvaient être détectées grâce à l'imagerie, une technique non invasive, en utilisant un certain radiotraceur. Cette technique pourrait être utilisée pour détecter les personnes à risque élevé de subir un incident cardiaque, mais aussi de repérer exactement où le danger se situe dans les artères. Les chercheurs ont par ailleurs démontré le potentiel de cette méthode pour les traitements médicaux. En traitant les plaques instables chez des souris, ils ont découvert que l'instabilité et la taille des plaques pouvaient être réduites.
« Comprendre ce processus et être capable de cibler ces cellules nous permettra de mieux diagnostiquer et traiter ces plaques dangereuses à l'avenir. Les résultats de cette recherche suscitent de l'enthousiasme parce qu'ils nous permettent de déceler les personnes qui courent un plus grand risque de développer une maladie coronarienne ou de subir une crise cardiaque », a déclaré la directrice du laboratoire des microARN cardiométaboliques et de l'épigénétique et professeure adjointe à l'Université d'Ottawa, Katey Rayner.
« Les recherches de Mme Rayner viennent carrément offrir une réponse à la question ultime de notre champ de recherche : qui pourrait subir une crise cardiaque prochainement? Elles ouvrent la porte à de nouvelles possibilités pour nos patients et pour les patients de partout au monde. Voilà encore un bel exemple d'accomplissement de nos équipes de recherche, qui travaillent d'arrache-pied pour innover et pour traduire leurs découvertes en avantages réels pour les malades, au nom de la science et de la santé de nos patients », a fièrement déclaré Dr Peter Liu, directeur scientifique et vice-président de la recherche à l'ICUO.
L'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa est, à l'échelle du pays, le centre de santé cardiovasculaire le plus important et le plus innovateur qui se consacre à la recherche, au traitement et à la prévention des maladies du cœur. L'Institut offre des soins de pointe personnalisés, façonne la pratique de la médecine cardiovasculaire et révolutionne la compréhension des maladies du cœur ainsi que leur traitement. Il acquiert de nouvelles connaissances et utilise ces découvertes pour améliorer les soins. Au service de la collectivité locale, nationale et internationale, l'équipe de l'ICUO ouvre la voie à une nouvelle ère dans le domaine de la santé cardiaque.
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