GROUPE PARTOUCHE : Résultats du 1er semestre 2020/2021 - Performances opérationnelles affectées par la crise sanitaire


Résultats du 1er semestre 2020/2021
Performances opérationnelles affectées par la crise sanitaire

  • Chiffre d’affaires : 47,2 M€ (-74,3%)
  • EBITDA : -42,0 M€
  • Résultat net : -88,0 M€



Paris, le 30 juin 2021, 18h,

Lors de sa réunion du 29 juin 2021, le conseil de surveillance du Groupe Partouche a examiné les comptes audités du 1er semestre de l’exercice 2020-21 (novembre à avril), après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Directoire.

Performance opérationnelle affectée par la crise sanitaire

Compte tenu de la pandémie de la Covid 19, l’activité du 1er semestre de l’exercice en cours a souffert de l’arrêt de l’essentiel des activités du Groupe sur l’ensemble de la période, à l’exception des ouvertures suivantes :

  • casino de Djerba (Tunisie) : ouvert tout le semestre mais contraint par un couvre-feu ;
  • casino de Meyrin (Suisse) : ouvert entre le 14 et le 26 décembre 2020 inclus sur des horaires réduits ;
  • casinos de Meyrin et de Crans-Montana (Suisse) : réouverture le 19 avril 2021, sans couvre-feu mais avec des contraintes sanitaires ;
  • jeux online et paris sportifs en Belgique : accessibles sur l’ensemble du semestre ;
  • nouveaux jeux online en Suisse : accessibles depuis leur lancement le 16 novembre 2020.

Sur la période, le Produit Brut des Jeux (PBJ) enregistre, par rapport à la même période un an plus tôt, une baisse de -80,9% à 50,0 M€ et le chiffre d’affaires (CA) de -74,3% à 47,2 M€.

L’EBITDA du Groupe devient négatif à -42,0 M€, contre +29,8 M€ au 1er semestre 2020.

Le résultat opérationnel courant (ROC) s’établit à -73,2 M€, contre +0,3 M€ un an plus tôt, dégradation directement corrélée à l’arrêt d’activité et donc du chiffre d’affaires.

Par activité, le ROC du secteur casinotier atteint -68,2 M€, contre +6,6 M€ en 2020 affecté par la fermeture des casinos du Groupe sur le semestre, à l’exception du ROC du casino d’Ostende qui enregistre une augmentation grâce à la croissance du ROC du online de +1,1 M€.

Le ROC du secteur hôtelier se replie légèrement à -2,2 M€ contre -1,7 M€ en 2020. L’hôtel Aquabella à Aix-en-Provence est resté ouvert sur l’ensemble du semestre en fonctionnant au ralenti tandis que l’hôtel Cosmos à Contrexéville est resté fermé.

Enfin, le ROC déficitaire du secteur « Autres » s’améliore à -2,8 M€ au 1er semestre 2021, contre -4,7 M€ au 1er semestre 2020, compte tenu principalement de l’accroissement significatif du ROC des paris sportifs en Belgique (+1,0 M€).

Les achats et charges externes reculent de 7,4 M€ (-10,9 %), principalement impactés par :

  • les achats de matières, les frais de publicité / marketing et les frais d’entretien et de maintenance en recul de respectivement 11,2 M€ (-69,7 %), 7,9 M€ (-78,4 %) et 1,4 M€ (-33,7 %) en lien direct avec la fermeture des établissements et la baisse du chiffre d’affaires des activités annexes ;
  • en sens inverse, l’évolution des charges de sous-traitance (+16,6 M€), principalement liée (i) à l’augmentation des charges attachées aux licences online en Belgique, soit +19,6 M€ de charges corrélativement à la hausse du chiffre d’affaires généré par cette activité (casino online et paris sportifs) ; et (ii) aux économies de sous-traitance (gardiennage, nettoyage) réalisées compte tenu de la fermeture des établissements.

On notera, au sein des évolutions ci-dessus, une augmentation des charges de 2,0 M€ relative au « casino online » en Suisse qui a démarré le 16 novembre 2020.

Les charges de personnel s’élèvent à 31,5 M€, en recul de 42,0 M€ (-57,2 %) suite notamment aux indemnités perçues au titre du chômage partiel dont bénéficie le Groupe, auxquelles s’ajoutent les économies de cotisations patronales générées ainsi que des exonérations / aides obtenues dans le cadre des mesures d’aide aux entreprises mises en place par le gouvernement face à la crise sanitaire.

Le résultat opérationnel non courant est une charge nette de -8,6 M€, contre -2,7 M€ en S1 2020. En Belgique, un ancien litige a été remporté contre l’État Belge générant un profit non récurrent de 5,8 M€. A l’inverse, la poursuite de la crise sanitaire a conduit le groupe à réaliser des tests de dépréciation supplémentaires de ses écarts d’acquisition dès l’arrêté semestriel. Ainsi, les dépréciations des écarts d’acquisition au 1er semestre 2021 ont totalisé -15,0 M€.

Au final, le résultat net est une perte de 88,0 M€, contre une perte de 3,9 M€ au 30 avril 2020, après prise en compte des éléments suivants :

  • un résultat financier -2,3 M€ (contre -0,8 M€ au S1 2020), qui ne bénéficie pas de gain de change du fait de la fermeture des casinos des deux côtés de la frontière franco-suisse et dont les frais financiers s’infléchissent légèrement (-0,2 M€) en lien avec l’augmentation de l’endettement du Groupe alors que le taux d’intérêt moyen semestriel continue de reculer ;
  • une charge d’impôts (CVAE incluse) en hausse significative (-4,0 M€ contre -0,6 M€ en S1 2020).

Avec une « trésorerie nette de prélèvements » de 104,1 M€, des capitaux propres de 283,2 M€ et « un endettement net » de 149,7 M€ (construit en conformité avec les termes du contrat du crédit syndiqué, selon l’ancien référentiel IAS 17, hors IFRS 16), la structure financière du Groupe demeure solide.

ÉVÈNEMENTS RÉCENTS ET PERSPECTIVES

Ratio de levier

Compte tenu des conséquences de la crise sanitaire sur l’activité et les résultats du Groupe sur le semestre, le calcul du ratio de levier au 30 avril 2021 n’est pas possible compte tenu d’un EBITDA négatif. Cependant, les partenaires financiers du Groupe lui ont renouvelé leur confiance.

Ainsi, en date du 9 juin 2021, l’Agent du Crédit syndiqué, au nom des Prêteurs, a signé une lettre dans laquelle les Prêteurs renoncent :

  • à chacun des calculs du ratio de levier prévus aux deux dates d’arrêtés au 30 avril 2021 et au 31 octobre 2021 ; et
  • à la remise de chacun des certificats correspondant aux calculs du ratio de levier aux dates ci-dessus

De la même manière, en date du 15 juin 2021, l’investisseur institutionnel porteur de l’EuroPP a renoncé aux mêmes calculs de ratio et à la remise des certificats.

Réouverture des casinos

L’ensemble des casinos du Groupe ont rouvert leurs portes :

  • En France, depuis le 19 mai et selon un calendrier progressif :
  • à compter du 19 mai : seules les machines à sous et les formes électroniques des jeux de tables étaient accessibles. Une jauge égale à 35% de la capacité ERP (Etablissements Recevant du Public) de chaque établissement devait être respectée. Les casinos ouvraient jusqu’à 21h en application du couvre-feu et la restauration n’était autorisée qu’en terrasse ;
  • à compter du 9 juin : ouverture des jeux de tables. La jauge est montée à 50% de la capacité ERP, les casinos étaient ouverts jusqu’à 23h et les espaces intérieurs de restauration étaient à nouveau ouverts, dans la limite de six personnes par table. Par ailleurs, le pass sanitaire était exigé dans les établissements dont l’exploitant prévoyait d’accueillir plus de 1 000 personnes ;
  • à compter du 20 juin : la levée générale du couvre-feu avec dix jours d’avance, les autres contraintes étant maintenues ;
  • à compter du 30 juin : avec la levée générale des jauges d’accueil, les clients sont accueillis dans des conditions habituelles avec respect des gestes barrières (port du masque, distanciation physique, etc…).
  • En Suisse, depuis le 19 avril, sans couvre-feu mais avec quelques restrictions (jauge de 10 m² par personne, absence de restauration, interdiction de fumer dans les fumoirs).
  • En Belgique, depuis le 9 juin, avec une obligation de fermeture à 23h30.
  • En Tunisie, le casino de Djerba est resté ouvert tout au long du 1er semestre mais a dû fermer ses portes une semaine, entre le 9 et le 16 mai.

Dans leur ensemble, les activités de jeux ont repris dans une tendance très satisfaisante.

Prochains rendez-vous :

- Information financière du 3ème trimestre : mercredi 15 septembre 2021, après la clôture de la Bourse de Paris

- Chiffre d’affaires du 4ème trimestre : mercredi 15 décembre 2021, après la clôture de la Bourse de Paris

Fondé en 1973, le Groupe Partouche a su se développer afin de devenir un leader européen dans son secteur d'activité. Coté en Bourse, il exploite des casinos, un club de jeux, des hôtels, des restaurants, des centres thermaux et des golfs. Le Groupe exploite 42 casinos et emploie près de 4 100 collaborateurs. Il est reconnu pour ses innovations et ses expérimentations des jeux de demain, ce qui lui permet d'aborder l'avenir avec confiance en visant le renforcement de son leadership et la poursuite de la progression de sa rentabilité.

Introduit en bourse en 1995, Groupe Partouche est coté sur Euronext Paris, compartiment B. ISIN : FR0012612646 - Reuters : PARP.PA - Bloomberg : PARP:FP


INFORMATIONS FINANCIÈRES


Groupe Partouche                                                                                               Tél : 01.47.64.33.45

Valérie Fort, directrice financière                                                                         info-finance@partouche.com


Annexes

Compte de résultat consolidé

En M€ - Au 30 avril (6 mois) 2021 2020 ECART Var.
Chiffre d'affaires 47,2 183,6 (136,4) -74,3%
Achats et charges externes (60,6) (68,0) 7,4 -10,9%
Impôts et taxes (5,6) (8,8) 3,1 -35,6%
Charges de personnel (31,5) (73,5) 42,0 -57,2%
Amortissements et dépréciations sur immobilisations (28,5) (29,0) 0,5 -1,82%
Autres produits et charges opérationnels courants 5,9 (4,0) 9,9 -247,4%
Résultat Opérationnel courant (73,2) 0,3 (73,4) n/a
Autres produits et charges opérationnels non courants 6,4 0,0 6,4 -
Résultat sur cession de participations consolidées - - - -
Dépréciation des actifs non courants  (15,0) (2,7) (12,3) -
Résultat Opérationnel non courant (8,6) (2,7) (5,9) -
Résultat Opérationnel (81,8) (2,4) (79,3) n/a
Résultat Financier (2,3) (0,8) (1,4) -
Résultat avant impôt (84,0) (3,3) (80,8) -
Impôts sur les bénéfices (3,6) 1,0 (4,6) -
Impôts de CVAE (0,4) (1,6) 1,2 -
Résultat après impôt (88,0) (3,8) (84,2) -
Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence (0,0) (0,1) 0,0 -
Résultat Net Total (88,0) (3,9) (84,1) n/a
Dont part du Groupe (81,6) (5,3) (76,3) -


EBITDA (*) (42,0) 29,8 (71,8) n/a
Marge EBITDA / CA n/a 16,2%   n/a


(*) compte tenu de l’application de la norme IFRS 16 sur ce semestre, qui a pour effet mécanique d’améliorer l’EBITDA de 7,3 M€.

Les impôts et taxes représentent une charge de 5,6 M€ en recul de -35,6 %.

L’évolution des amortissements et dépréciations sur immobilisations, en baisse de -1,82 % à 28,5 M€, reflète le ralentissement de la politique d'investissements soutenue de ces dernières années, entravée par la crise sanitaire.

Les autres produits et charges opérationnels courants sont un produit net de 5,9 M€ contre une charge nette de 4,0 M€ au premier semestre 2020, sous l’influence essentiellement de subventions d’exploitations reçues ou à recevoir au titre des aides obtenues dans le cadre des mesures d’aide aux entreprises mises en place par le gouvernement face à la crise sanitaire, notamment les aides aux coûts fixes à hauteur de 10,0 M€.

Le résultat opérationnel s’établit à -81,8 M€ contre -2,4 M€ au S1 2020.

Le résultat avant impôt est une perte de 84,0 M€ contre une perte de 3,3 M€ en S1 2020.

La charge d’impôt (CVAE incluse) atteint 4,0 M€, contre 0,6 M€ au premier semestre 2020. Le produit exceptionnel enregistré en Belgique à l’issue d’un litige se voit imposé à hauteur de 1,3 M€. A l’inverse, la charge d’impôt de CVAE diminue compte tenu de l’arrêt d’activité du Groupe sur le semestre. En ce qui concerne les impôts différés, le Groupe a adopté la position prudente de ne pas activer, même partiellement, les déficits fiscaux liés à l’intégration fiscale générés sur le semestre (contre un produit d’impôt différé actif de +1,8 M€ au S1 2020).

La quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence est stable et non significative.

Le résultat net consolidé du semestre est une perte de 88,0 M€ contre une perte de 3,9 M€ au 30 avril 2020. Dans ce résultat net, la part du groupe est une perte de 81,6 M€ contre une perte de 5,3 M€ au 30 avril 2020.

Bilan

Le total de l’actif net au 30 avril 2021 est en recul et représente 753,7 M€ contre 787,7 M€ au 31 octobre 2020. Les évolutions remarquables de la période sont les suivantes :

  • Une diminution des actifs non courants de 35,2 M€ en raison principalement, d’une part, de la baisse du poste « immobilisations corporelles » à hauteur de -17,5 M€ résultant de la dotation aux amortissements du semestre combinée avec la contraction des investissements, et d’autre part, de la baisse du poste « écarts d’acquisition » pour 15,0 M€, liée à la dépréciation au semestre des goodwills de certaines UGT sensibles dans ce contexte de crise ;
  • Une augmentation des actifs courants de 1,3 M€, principalement due à une hausse du poste « clients et autres débiteurs » de 12,1 M€ (dont 3,3 M€ d’augmentation de créances sur organismes sociaux dues aux indemnités de chômage partiel à recevoir dans le cadre de la crise Covid-19, et 9,4 M€ de subventions à recevoir au titre de l’aide aux coûts fixes) et des « Autres actifs courants » de 2,3 M€ (créances de TVA notamment). En sens inverse, on notera une consommation de la trésorerie de 13,2 M€.

Au passif, les capitaux propres, intérêts minoritaires inclus, passent de 371,9 M€ au 31 octobre 2020 à 283,2 M€ au 30 avril 2021, obérés par le résultat net du semestre. La dette financière augmente de 53,7 M€. Il convient de prendre en considération :

  • la souscription, mi-avril 2021, d’un deuxième Prêt Garanti par l’État à hauteur de 59,5 M€ et de nouveaux crédits bancaires pour +4,5 M€ ;
  • l’échéance trimestrielle du crédit syndiqué réglée le 30 avril 2021 à hauteur de -2,7 M€, l’échéance du 31 janvier 2021 ayant été reportée en 2026, ainsi que le remboursement d’autres emprunts bancaires pour - 1,9 M€ ;
  • le report des échéances (en capital et, pour une majorité, en intérêts) de 12 mois des dettes bancaires du Groupe, la reprise des remboursements étant intervenue pour quelques-unes en mars mais pour la majorité en avril 2021.

Par ailleurs, on notera que, du fait de l’EBITDA négatif induit par la fermeture des établissements du Groupe sur le semestre, l’investisseur institutionnel portant l’EuroPP ainsi que l’ensemble des banques composant le pool bancaire du crédit syndiqué ont renoncé au calcul du ratio de levier prévu à la date d’arrêté au 30 avril 2021 avec prise d’effet rétroactive au 30 avril 2021. Néanmoins, la renonciation étant intervenue après clôture, l’application de la norme IAS 1 a contraint le Groupe à reclasser l’intégralité des encours relatifs à l’emprunt obligataire et au crédit syndiqué en part courante ce semestre.

Structure financière – Synthèse de l’endettement net

La structure financière du groupe peut être appréciée à l’aide du tableau suivant (construit en conformité avec les termes du contrat du crédit syndiqué, selon l’ancien référentiel IAS 17, hors IFRS 16) :

En M€ 30/04/2021 31/10/2020 30/04/2020
Capitaux propres  283,2  371,9  384,1   
Endettement brut (*)  253,7  194,7  168,8   
Trésorerie nette des prélèvements  104,1  103,1  78,9   
Endettement net  149,7  91,5  89,9   
Ratio Endettement net / Capitaux propres (« gearing »)  0,5x  0,2x 0,2x
Ratio Endettement net / EBITDA consolidé (« effet de levier ») (**)  N/A (***)  2,3x 1,7x

(*) La notion d’endettement brut comprend les emprunts bancaires, les emprunts obligataires et les crédit-baux retraités (à l’exception des autres contrats retraités selon la nouvelle norme IFRS 16), les intérêts courus, les emprunts et dettes financières divers, les concours bancaires et les instruments financiers.

(**) L’EBITDA utilisé pour le calcul de l’« effet de levier » est calculé sur une période de 12 mois glissants, selon l’ancienne norme IAS 17 (c’est-à-dire avant application de la norme IFRS 16), à savoir 39,8 M€ au 31/10/2020 et 54,3 M€ au 30/04/2020.

(***) Les partenaires obligataires et bancaires ont renoncé au calcul du « ratio de levier » prévus à la date d’arrêté du 30 avril 2021 en raison d’un EBITDA négatif sur la période.

Lexique

Le « Produit Brut des Jeux » correspond au résultat des différents jeux opérés, après le paiement des gains des joueurs. Cette somme est débitée de « prélèvements » (État, communes, CSG, CRDS).

Le « Produit Brut des Jeux » devient après prélèvements le « Produit Net des Jeux », soit une composante du chiffre d’affaires.

Le « Résultat Opérationnel Courant » (ROC) regroupe l’ensemble des charges et produits directement liés aux activités du Groupe dans la mesure où ces éléments sont récurrents, usuels ou habituels du cycle d’exploitation ou qu’ils résultent d’événements ou de décisions ponctuels liés aux activités du Groupe.

L’« Ebitda consolidé » (EBITDA) est composé du solde des produits et charges composant le résultat opérationnel courant, à l’exclusion des amortissements et des provisions liés au cycle d’exploitation et des éléments ponctuels liés aux activités du Groupe inclus dans le résultat opérationnel courant mais exclu de l’Ebitda de par leur caractère non récurrent.

Pièce jointe



Anhänge

Résultats semestriels S1 2021