TORONTO, 30 mars 2022 (GLOBE NEWSWIRE) -- Alors que le nombre de personnes réfugiées et déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDIP) atteint des sommets jamais vus depuis 80 ans, l’organisme Right To Play renouvelle son engagement de longue date envers l’éducation des réfugiés en lançant un nouveau programme qui augmentera l’accès à une éducation de qualité centrée sur le jeu pour près de 40 000 enfants maliens déplacés.
Le financement de ce projet a été annoncé mercredi matin à Ottawa par l’honorable Harjit S. Sajjan, ministre du Développement international, à l’ouverture du Sommet Ensemble pour l’apprentissage : Favoriser la participation des jeunes déplacés pour transformer l’éducation, dont le Canada est l’hôte cette année et auquel assistent des représentants du gouvernement, des citoyens et des jeunes leaders provenant des quatre coins du monde.
Dans le centre et le nord du Mali, les troubles sociaux et économiques perdurent, venant exacerber la crise de l’éducation que vivait déjà ce pays et accentuer les inégalités entre les sexes. Plus de 2 millions d’enfants de 5 à 17 ans ne vont pas à l’école, et plus de la moitié des jeunes Maliens de 15 à 24 ans ne savent pas lire (UNICEF, 2021). Plus de 365 000 enfants n’ont plus accès au système d’éducation, car les violences qui sévissent ont forcé la fermeture des écoles, qui offraient pourtant aux élèves un environnement protecteur. La COVID-19 n’a fait qu’empirer les choses. De plus, le Mali est l’un de 10 pays en queue de liste dans l’indice mondial d’inégalité entre les sexes de 2021 (149e sur 156), avec de profondes disparités hommes-femmes sur le plan de l’alphabétisation et du nombre d’inscriptions des garçons et des filles à l’école primaire.
Financé par le gouvernement fédéral (par l’intermédiaire d’Affaires mondiales Canada), le programme EMPOWER de Right To Play, qui s’échelonnera sur quatre ans et demi, a pour but d’alphabétiser les enfants de 6 à 12 ans et de leur enseigner des compétences essentielles, en visant plus particulièrement les filles et les enfants handicapés. Pour ce faire, il soutiendra les organisations de personnes déplacées et misera sur le pouvoir transformateur du jeu pour outiller les enfants et leur donner la confiance requise pour défendre leurs droits tout en mobilisant l’appui communautaire envers une éducation de qualité.
« Right To Play travaille déjà depuis une vingtaine d’années avec des partenaires locaux au Mali pour protéger les enfants et leur donner un accès à l’école », témoigne Susan McIsaac, PDG de Right To Play International. « Right To Play apprécie vivement les actions du Canada pour accroître l’accès à une éducation équitable, inclusive et de qualité aux enfants les plus marginalisés, et particulièrement aux filles, aux réfugiés et aux enfants handicapés. Les fonds reçus aideront directement les enfants du Mali en permettant aux organisations locales de personnes déplacées d’alphabétiser les jeunes et de leur enseigner des compétences essentielles, garantes d’un avenir meilleur. »
« Nous vivons actuellement la plus grande crise de réfugiés de l’histoire. Des millions d’enfants sur Terre sont forcés de quitter leur maison et leur école, ce qui les expose à un plus grand risque de violence et de négligence, et limite leurs possibilités d’avenir », a souligné le ministre Sajjan. « Le gouvernement du Canada veut aider les enfants réfugiés et déplacés à recevoir une éducation de qualité grâce des programmes comme EMPOWER de Right To Play, qui fait appel au pouvoir de transformation du jeu pour aider les enfants à apprendre, à s’épanouir et à défendre leurs droits. »
Le ministre Sajjan a annoncé le soutien financier du fédéral aujourd’hui, au Sommet Ensemble pour l’apprentissage : Favoriser la participation des jeunes déplacés pour transformer l’éducation, qui réunit ces 30 et 31 mars des jeunes, des décideurs, des représentants gouvernementaux et des citoyens de plus de 30 pays qui discuteront de la situation des jeunes réfugiés et déplacés en vue de trouver des solutions et d’agir. Selon Education Cannot Wait, 1 enfant d’âge scolaire sur 4 vit actuellement dans un pays en crise. À cet égard, Right to Play se joint aux citoyens pour saluer le leadership du Canada au Sommet. On espère que ce premier élan entraînera dans son sillage d’autres initiatives de financement plus que nécessaires pour protéger le droit d’apprendre des personnes réfugiées et déplacées.
Relations avec les médias : Allison Love, responsable des communications, Right To Play Canada, alove@righttoplay.com, 647-429-0506
À propos de Right To Play
Right To Play est un organisme mondial qui protège, éduque et autonomise les enfants pour les aider à surmonter l’adversité en misant sur le pouvoir de jeu. Nous intervenons chaque année auprès de plus de 2,3 millions d’enfants du monde entier qui vivent dans des conditions particulièrement difficiles, voire dangereuses, et nous les aidons à compléter leur parcours scolaire, à résister à l’exploitation, à surmonter les préjugés, à prévenir les maladies et à guérir du traumatisme engendré par la guerre. Pour ce faire nous canalisons l’énergie du jeu, cette force vive des enfants, pour aiguiser leur regard critique et ainsi les aider à abattre les barrières, à saisir les occasions d’apprentissage et toutes les autres possibilités qui s’offrent à eux. Pour en savoir plus, visitez le site www.righttoplay.ca/fr/.