OTTAWA, 29 janv. 2024 (GLOBE NEWSWIRE) -- Alors que la Chambre reprend ses travaux, les syndicats du Canada exhortent les décideurs à faire passer les gens avant tout en atténuant la crise du coût de la vie, en réglant la crise des soins de santé et la crise de la main-d’œuvre et en aidant les communautés à faire face aux effets dévastateurs des changements climatiques.
« Les travailleuses et travailleurs et leurs familles se trouvent face à des choix financiers difficiles, comme sauter des repas ou reporter un paiement hypothécaire, pour joindre les deux bouts, et nombre d’entre eux sont préoccupés par la stabilité de leur emploi alors que nous sommes collectivement dans une transition économique et climatique cruciale », déclare Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada. « Le gouvernement doit agir car les familles prennent encore plus de retard. »
Le gouvernement peut prendre des mesures concrètes pour offrir une aide réelle et immédiate à la population canadienne, notamment par la création d’une taxe sur les profits excessifs pour les grandes chaînes alimentaires et l’utilisation des revenus pour financer une prolongation du Remboursement pour l’épicerie, ainsi que la mise en œuvre d’un régime d’assurance-médicaments public universel à payeur unique qui offre une protection à tous les membres de la population, quels que soient leur revenu, leur âge et leur lieu de résidence.
« J’ai entendu des histoires poignantes de travailleurs qui m’ont dit passer des nuits blanches à chercher des moyens de payer leur loyer, de mettre de la nourriture sur la table et de fournir à leurs enfants les médicaments dont ils ont besoin. Le prix des produits de base comme les pâtes et le beurre a augmenté de plus de 40 % tandis que celui des fruits et légumes qui nous gardent en bonne santé de plus de 50 % », indique madame Bruske. « Les travailleurs s’attendent du gouvernement qu’il les aide. Ils veulent que les députés œuvrent à atténuer la crise du coût de la vie en apportant une aide immédiate contre la montée en flèche des prix des denrées alimentaires. »
Les travailleuses et travailleurs s’attendent aussi des députés qu’ils adoptent le projet de loi C-50, Loi sur les emplois durables, qui donnerait aux travailleurs espoir et stabilité et leur assurerait de participer à la prise de décision quant à leur avenir.
« C’est une nouvelle année, mais certaines choses n’ont pas changé – les conservateurs sont toujours le même parti anti-travailleurs qu’il a toujours été », ajoute madame Bruske. « Avant la pause des travaux, les manigances des conservateurs au sujet de la Loi sur les emplois durables n’étaient rien d’autre que du gaspillage de temps et de fonds publics. Honnêtement, si Poilievre était du côté des travailleurs comme il prétend l’être, il appuierait ce projet de loi et cesserait de le bloquer. »
À regarder son bilan en matière de santé, d’austérité, de lois antisyndicales et de réduction du soutien aux chômeurs, Poilievre fait obstacle aux travailleurs et à leurs syndicats.
« Les travailleurs et leurs syndicats voient les petits jeux de Poilievre », déclare madame Bruske. « J’encourage M. Poilievre à passer des promesses à l’acte : soutient-il les travailleurs ou non? »
Le logement est une autre question pressante pour les travailleurs. Avec la hausse du prix des loyers et le prix du logement atteignant des niveaux sans précédent, il est de plus en plus difficile pour les travailleurs et leurs familles de trouver un endroit abordable où vivre. La stratégie du Canada ne suffit pas pour répondre à la demande anticipée de logements par les Canadiens. Pour régler ce problème, l’investissement du gouvernement dans le logement doit être aussi important qu’à la suite de la Seconde Guerre mondiale.
« L’investissement insuffisant et les décisions politiques des gouvernements fédéral et provinciaux depuis les années 1990 ont réduit la disponibilité des logements jusqu’à provoquer une situation de crise. Il ne suffit pas d’« encourager » les promoteurs privés; les travailleuses et travailleurs ont besoin que leur gouvernement soit plus ambitieux », explique Larry Rousseau, vice-président exécutif du Congrès du travail du Canada. « Mais une chose est sûre : l’immigration n’est pas la cause de la crise du logement. Tout le monde en profite quand des gens viennent au Canada et contribuent à notre économie et à notre culture. Nous devrions les encourager et faciliter leur venue, notamment en nous assurant de disposer de l’infrastructure nécessaire pour les soutenir. »
Le Congrès du travail du Canada est l’organisation syndicale la plus grande du Canada. Elle rassemble des douzaines de syndicats nationaux et internationaux, des fédérations provinciales et territoriales du travail et des conseils du travail communautaires qui représentent au total plus de 3 millions de travailleurs et travailleuses de toutes les parties du pays.
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