Laissons tomber Phénix et créons un nouveau système de paye fédéral qui fonctionne, déclare la présidente de l’IPFPC


OTTAWA, 14 nov. 2017 (GLOBE NEWSWIRE) -- L’Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC), qui représente plus de 50 000 employés fédéraux, est d’avis que le système de paye Phénix doit être remplacé par un système qui fonctionne et qui a été conçu par les informaticiens professionnels du gouvernement.

« Après presque deux ans de problèmes avec le système de paye d’IBM, nos membres ne croient pas aux promesses d’arranger Phénix, explique la présidente de l’IPFPC, Debi Daviau. Malgré tous les efforts de correction du système, le nombre de cas problématiques a grimpé à 330 000 en octobre 2017. C’est sans espoir. Assez, c’est assez! »

Dans sa proposition, l’IPFPC réclame l’établissement de processus parallèles pour endiguer immédiatement la crise de la paye qui lèse les fonctionnaires et répondre aux besoins à long terme du gouvernement.

Pour satisfaire aux besoins immédiats, l’IPFPC demande au gouvernement d’embaucher plus de personnel qui aidera les employés touchés par le fiasco Phénix. L’IPFPC préconise que le gouvernement charge ses informaticiens professionnels de développer un nouveau système avec la dernière version de PeopleSoft, un système de gestion des ressources humaines très populaire, et de l’adapter aux besoins complexes en matière de paye du gouvernement du Canada. Nous croyons qu’il sera plus rapide de créer un nouveau système que de tenter de corriger Phénix, et que cette solution se révélera plus durable.

« Le gouvernement doit arrêter de jeter l’argent par les fenêtres et commencer à investir dans un système qui marche, soutient la présidente Daviau. Justement, à la fonction publique fédérale, il a déjà des employés qualifiés capables de concevoir et de développer un système efficace. Il doit juste lui donner la chance de s’atteler à la tâche. Plus le gouvernement tarde à investir dans un système de paye bien conçu, plus il va continuer à gaspiller des dizaines de millions de dollars en contrats privés pour rafistoler un système qui était mauvais dès le départ. Et ses tergiversations se font aux dépens des employés fédéraux, qui ont assez souffert ».

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