CTC : En cette Journée mondiale pour les soins, les gouvernements doivent s’engager à réparer l’économie des soins


OTTAWA, 29 oct. 2021 (GLOBE NEWSWIRE) -- Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada, a fait la déclaration suivante à l’occasion de la Journée mondiale d’action pour les soins.

« En réalité, chacun d’entre nous a reçu ou aura besoin de soins. »

« Aujourd’hui, les syndicats du Canada se joignent aux travailleuses et travailleurs et aux organisations du monde entier pour célébrer la Journée mondiale d’action pour les soins. »

« Nous avons tous constaté l’impact dévastateur de la COVID-19 sur les familles et les communautés et à quel point la prestation de soins a été exploitée et sous-évaluée. Les syndicats du Canada se joignent à la Confédération syndicale internationale pour réclamer un investissement accru dans de meilleurs emplois pour le personnel des soins, ainsi que des mesures immédiates pour bâtir un système de soins plus solide et résilient. Nous devons tirer des leçons de cette crise et réparer notre filet de sécurité social en piteux état. »

« Nous avons été témoins des échecs de notre système de soins de longue durée pendant cette pandémie, de la pression continue exercée sur notre personnel infirmier et de la santé et des contraintes et risques supplémentaires imposés aux travailleuses et travailleurs domestiques, fournisseurs de services de garde à l’enfance et d’autres qui ne pouvaient pas travailler à domicile. Nous avons constaté que le fardeau supplémentaire du travail non rémunéré de prestation de soins assumé par les femmes a contribué au départ de bon nombre d’entre elles du marché du travail. Personne ne peut nier que nos systèmes de soins sont mal en point. »

« Si les gouvernements veulent vraiment bâtir une relance inclusive et équitable, ils doivent investir dans la création de meilleurs emplois plus sûrs et dans des services de santé et de soins publics de qualité. »

« La prestation de soins comprend les soins de santé et la santé mentale, la garde d’enfants, l’éducation de la petite enfance, les soins aux personnes âgées et à celles ayant un handicap, le travail domestique et d’autres services sociaux et de soins de santé essentiels qui soutiennent nos familles et nos communautés. C’est un secteur dominé essentiellement par des travailleuses à bas salaires et souvent précaires. Les femmes racialisées, immigrantes et migrantes sont représentées de manière disproportionnée dans ces emplois. »

« Des investissements publics dans l’économie des soins permettraient de réparer l’impact de la pandémie sur la participation des femmes à la population active en réduisant et en redistribuant la répartition inéquitable du travail non rémunéré de prestation de soins, en créant des emplois verts de haute qualité et en aidant à répondre aux besoins actuels et croissants en matière de soins – créant un système de soins plus équitable et plus résilient. »

« Il s’agit d’un travail vital qui mérite dignité, respect, protection sociale et rémunération équitable. Ce n’est que par des politiques et des programmes qui renforcent notre infrastructure sociale et qui reconnaissent la valeur de ce travail que nous parviendrons à une relance économique équitable et inclusive – et que nous serons prêts à faire face aux catastrophes futures. »

Les syndicats du Canada exhortent le gouvernement du Canada à :

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