RAPPEL/Avis aux médias : Le budget 2024 doit comprendre des investissements dans l’abordabilité et délaisser l’austérité

Bruske : Si nous contraignons les entreprises rentables à payer leur juste part, le gouvernement pourra aider à rendre la vie plus abordable et fournir l’aide essentielle dont les travailleurs et les familles ont besoin


OTTAWA, 15 avr. 2024 (GLOBE NEWSWIRE) -- Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada, sera à la disposition des médias pour présenter ce que les travailleurs veulent dans le prochain budget fédéral.

« Les puissantes entreprises s’en sortent mieux que jamais, alors que les familles sont obligées de payer pour la crise de l’abordabilité. La présentation du prochain budget constitue une occasion de fournir une aide indispensable et d’éliminer ces inégalités », explique madame Bruske. « Nous devons investir dans les loyers et le logement social à but non lucratif, afin de rendre les maisons abordables pour toutes les familles. Et le budget peut contenir d’autres mesures qui permettraient de rendre la vie plus abordable, notamment en sévissant contre la fixation de prix abusifs par les entreprises et les frais indésirables dans les services bancaires. »

Madame Bruske rappelle que le budget de 2024 doit également contenir des mesures pour mieux soutenir les travailleurs et travailleuses, notamment en réparant l’assurance-emploi, en bonifiant les pensions et en offrant une meilleure formation professionnelle.

« Le taux de chômage continue d’augmenter et nous devons veiller à ce que de l’aide soit offerte aux personnes qui en ont le plus besoin. Après des années de promesses non tenues, le gouvernement doit enfin réparer l’assurance-emploi », insiste madame Bruske. « Nous devons également préparer les travailleurs d’aujourd’hui aux emplois faibles en carbone de demain. Cela signifie qu’il faut investir dans de bons emplois syndiqués durables, parallèlement à l’amélioration de la formation et du perfectionnement professionnels. »

Madame Bruske ajoute que si les entreprises sont contraintes de payer leur juste part, le gouvernement aura la capacité d’investir dans des soutiens pour les personnes dans le besoin.

« Nous pouvons nous permettre d’améliorer l’économie des soins, de mettre en place un régime universel d’assurance-médicaments et d’investir dans la population. Mais seulement si nous faisons en sorte que les entreprises les plus rentables paient leur juste part », conclut madame Bruske. « Le budget de 2024 constitue une occasion de riposter à cette vision du Canada où les riches entreprises bénéficient de plus d’allégements fiscaux, ce qui signifie que des compressions encore plus importantes des dépenses publiques ne feront que réduire l’aide aux personnes qui en ont le plus besoin. »

Quoi :Commenter les attentes des travailleurs quant au budget de 2024
Quand :Sur rendez-vous
Qui :Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada
  

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