Les propriétaires de bars et de restaurants du Nouveau-Brunswick sont frustrés par les politiques désuètes en matière d’alcool

La province voit sa note chuter à « D » au dernier bulletin Relever le débit


FREDERICTON, Nouveau-Brunswick, 07 nov. 2017 (GLOBE NEWSWIRE) -- Dans le marché actuel de la bière, du vin et des spiritueux, le gouvernement et Alcool New Brunswick Liquor (ANBL) sont dépassés, ce qui cause bien des maux de tête aux propriétaires de bars et de restaurants.

Règlements et systèmes désuets, prix élevés et promesses vides : voilà ce qui justifie la note médiocre de « D » accordée au Nouveau-Brunswick au bulletin de notes Relever le débit sur les politiques provinciales en matière d’alcool, publié aujourd’hui par Restaurants Canada, une association sectorielle qui représente les bars et les restaurants.

« Le gouvernement nous promet depuis longtemps qu’il remédiera à ces problèmes, mais plusieurs années plus tard, nous attendons toujours, explique Luc Erjavec, vice-président Canada atlantique de Restaurants Canada. L’inaction du gouvernement coûte cher à notre industrie, à nos clients et à notre économie. »

Le rapport demande au Nouveau-Brunswick d’agir sur trois fronts, soit :

  • en révisant les règlements et les systèmes désuets sur l’alcool;
  • en tenant sa promesse d’introduire des prix de gros pour les détenteurs de permis d’alcool, qui paient actuellement le prix de détail pour la bière, le vin et les spiritueux;
  • en permettant aux détenteurs de permis de commander des bières artisanales directement des brasseurs plutôt que d’avoir à passer par l’ANBL.

« Le Nouveau-Brunswick pourrait se hisser rapidement à la tête de la classe si le gouvernement tenait ses promesses, ajoute M. Erjavec. Les bars et les restaurants investissent dans leurs communautés, créent des emplois et attirent les autres entreprises et les touristes. Éliminer les obstacles inutiles à la croissance et à l’innovation est une proposition gagnante pour le gouvernement. »

Le bulletin Relever le débit accorde une note à chaque province en fonction de la convivialité de ses politiques sur l’alcool, notamment en matière de prix, de choix, d’émission de permis et de réglementation. L’Alberta s’est classée première avec une note de « B », car c’est la seule province à offrir de véritables prix de gros sur la bière, le vin et les spiritueux. Terre-Neuve-et-Labrador arrive dernière de classe avec une note de « D- » en raison de ses prix élevés, de son choix limité et de sa lourdeur administrative.

Les résultats de chaque province sont les suivants :

   
Alberta B
Québec B-
Nouvelle-Écosse B-
Île-du-Prince-Édouard B-
Colombie-Britannique C
Manitoba C
Saskatchewan C-
Ontario D+
Nouveau-Brunswick D
Terre-Neuve D-                 
   

Les bars et les restaurants avec permis d’alcool du Canada représentent 48 000 entreprises, emploient directement 560 000 Canadiens et génèrent 8,2 milliards de dollars d’activité économique annuelle, dont 97 pour cent sont réinjectés dans les communautés sous forme de salaires, d’avantages sociaux, d’achats d’approvisionnement et de dons de bienfaisance.

Le bulletin de notes Relever le débit intégral est accessible au https://www.restaurantscanada.org/relever-le-debit-2017/?lang=fr


POUR PLUS DE DÉTAILS :

Luc Erjavec, 902 425-8190 ou 902 209-0804 ou lerjavec@restaurantscanada.org; Lisa Michaels, 1 800 387-5649, poste 4254 ou media@restaurantscanada.org