Les syndiqué(e)s des Aliments Multibar Inc. à Anjou viennent de déclencher une grève


MONTRÉAL, 20 févr. 2018 (GLOBE NEWSWIRE) -- Les négociations sont rompues entre les syndiqué(e)s des Aliments Multibar Inc., membres de la section locale 501 des TUAC Canada, et la partie patronale. Depuis  samedi à 6h00 du matin, les quelque 26 travailleurs et travailleuses de cette entreprise spécialisée dans la confection de barres nutritives ont entamé un mouvement de grève pour revendiquer l’amélioration de leurs conditions de travail et pour dénoncer l'attitude de leur employeur à la table de négociation. Après 9 rencontres de négociation de conciliation étalées sur plusieurs mois en présence de la conciliatrice Martine de Carufel, les parties sont toujours dans l'impasse.

Les négociations achoppent principalement sur le salaire. La maison mère Nellson Nutraceutical, LLC (Nellson) qui s’est portée acquéreur des Aliments Multibar Inc. en 2015, propose une entente de quatre ans avec des hausses salariales totales de 2,20$ l’heure travaillée. Ce qui constitue un écart de 14 % avec les salarié(e)s occupant les mêmes postes dans l’usine Nellson à Lachine.

Notons que la première convention collective des salarié(e)s des Aliments Multibar Inc. vient de se terminer et que l’acquisition par Nellson a été conclue en cours de convention. Sur le site Internet de la maison mère nous pouvons lire dans un communiqué rédigé en anglais que l’entreprise accorde la plus haute considération à tous les employé(e)s de Multibar qui ont bâti une entreprise formidable et qu’elle est ravie de les accueillir au sein de l'équipe Nellson. Ce qu’ils ont oublié de mentionner c’est que l’entreprise allait les considérer comme des salarié(e)s de second ordre en leur offrant un salaire moindre pour réaliser le même travail qu’à l’usine de Nellson.

« Les syndiqué(e)s de Multibar sont en grève afin d'obtenir une convention collective qui leur procurerait les mêmes conditions de travail que les autres salarié(e)s de Nellson. Leurs revendications sont légitimes et nous les défendront jusqu’au bout. Jusqu’à maintenant, la conciliation au ministère du Travail s’est déroulée dans un climat tendu. Nous espérons que le message des travailleurs et des travailleuses soit entendu et que ce processus nous amène vers un règlement négocié », d’expliquer le négociateur des TUAC 501, André Gingras.

Source : André Gingras | TUAC 501 — bureau : 514 725-9525, cellulaire : 514 912-8822