Liste de vœux budgétaires de la restauration


TORONTO, 26 févr. 2018 (GLOBE NEWSWIRE) -- Restaurants Canada garde espoir que le budget fédéral 2018-2019 renfermera des politiques et des mesures pour alléger les pressions financières sur les petites entreprises et le secteur canadien des services alimentaires et favoriser la croissance dans toutes les régions du pays.

La restauration au Canada est une industrie au chiffre d’affaires annuel de 84 milliards de dollars qui emploie directement 1,2 million de personnes, sert quelque 18 millions de Canadiens chaque jour et est la principale source de premier emploi chez les jeunes et les immigrants.

Toutefois, les restaurateurs et autres exploitants de services alimentaires demeurent aux prises avec la hausse du coût des denrées et de l’alcool, des charges salariales tant provinciales que fédérales et des services publics, et avec la contraction de leurs marges bénéficiaires.

Voici plus particulièrement ce que nous souhaitons voir dans le budget :

  • Plafonnement des frais d’acceptation des cartes de crédit : Les frais d’interchange actuels sur les cartes de crédit au Canada comptent parmi les plus élevés du monde, soit cinq fois ceux de pays comme l’Union européenne et l’Australie, où ces frais sont plafonnés. L’étude sur les systèmes de paiement effectuée au cours de l’année par le ministère des Finances devrait avoir mené à la conclusion qu’il est temps d’agir de façon à apporter un soulagement financier immédiat aux commerçants.

  • Clarification des règles fiscales pour les petites entreprises : Le budget doit contenir des directives claires et concises pour les propriétaires de petites entreprises quant aux mesures qui les toucheront, eux et les membres de leurs familles. Nous voulons voir des détails sur les mesures visant le revenu passif, la pleine reconnaissance de l’apport personnel des entrepreneurs, et un engagement du gouvernement fédéral à relâcher la réglementation relative aux transferts d’entreprises entre générations.
     
  • Respect de la promesse électorale visant un programme d’embauche chez les jeunes au sein du programme d’assurance-emploi, selon lequel les entreprises bénéficieraient d’une exonération de 12 mois des contributions à l’AE sur les nouvelles embauches de jeunes. Le taux de chômage chez les jeunes étant deux fois plus élevé que chez les plus de 25 ans, cette mesure encouragerait l’embauche de jeunes.

Communiquez avec Restaurants Canada pour obtenir sa réaction suite au dépôt du budget.

David Lefebvre, 613 325-3298, dlefebvre@restaurantscanada.org ou Andrew Speller, 416-649-4254, aspeller@restaurantscanada.org