Publication dans The Lancet Neurology des résultats d'une étude randomisée évaluant l'innocuité et l'efficacité du cénobamate chez les patients atteints d'épilepsie focale non contrôlée

Le cénobamate a considérablement réduit la fréquence des crises partielles, avec jusqu'à 20 % des patients qui n'ont pas eu de crises d'épilepsie durant la phase d'entretien de l'étude


ZOUG, Suisse, 18 nov. 2019 (GLOBE NEWSWIRE) -- Arvelle Therapeutics GmbH, société biopharmaceutique émergente spécialisée dans les traitements innovants pour les patients atteints de troubles du SNC, a annoncé aujourd'hui la publication dans The Lancet Neurology d'une étude pivot démontrant que le traitement par cénobamate améliore considérablement le contrôle des crises d'épilepsie partielle (focale) chez les patients adultes épileptiques recrutés pour cet essai.

Cet essai multicentrique, en double aveugle, randomisé et contrôlé par placebo a démontré que le cénobamate a des doses de 100 mg, 200 mg et 400 mg/jour améliorait significativement le contrôle des crises par rapport au placebo, chez les patients présentant des crises partielles et prenant entre 1 et 3 antiépileptiques. Le cénobamate a démontré des taux de réponse significativement plus élevés (pourcentage de patients atteignant une réduction des crises ≥50 %) à toutes les doses pendant la phase d'entretien de 12 semaines, comparativement au placebo. Les taux de réponse étaient de 40 % (p = 0,036), 56 % (p < 0,001) et 64 % (p < 0,001) pour les groupes recevant respectivement 100 mg, 200 mg et 400 mg, comparativement à des taux de 25 % pour le groupe placebo.  En outre, 4 % (non significatif), 11 % (p = 0,002) et 21 % (p < 0,001) des patients traités respectivement à raison de 100 mg, 200 mg et 400 mg de cénobamate n'ont rapporté aucune crise partielle (100 % avec arrêt complet des crises) contre seulement 1 % des patients traités par placebo pendant la phase d'entretien.1

Dans l'ensemble, la plupart des effets indésirables survenus pendant le traitement (EIST) étaient légers ou modérés et semblables à ceux observés avec d'autres antiépileptiques. Les EIST les plus fréquents étaient la somnolence, les étourdissements, les céphalées, la fatigue et la diplopie, avec une augmentation de l'incidence à mesure de l'accroissement de la dose. Un cas sérieux de réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) est survenu dans le groupe recevant 200 mg de cénobamate.1

Le cénobamate fait actuellement l'objet d'un examen de la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, dont les résultats devraient être rendus le 21 novembre 2019 (date butoir aux termes de la PDUFA).

On estime à six millions le nombre de personnes atteintes d'épilepsie en Europe2 et environ 40 % des patients adultes atteints d'épilepsie focale n'ont pas un contrôle adéquat de leurs crises suite à un traitement par deux antiépileptiques.3

Le docteur Christian Brandt, chef du département d'épileptologie générale du Bethel Epilepsy Centre en Allemagne, déclare : « Cet essai pivot publié dans The Lancet Neurology représente une étape clé dans le développement des thérapies contre l'épilepsie chez les patients adultes souffrant de crises partielles. Les résultats de l'étude, ainsi que nos propres expériences au cours des essais cliniques, suggèrent que le cénobamate peut jouer un rôle important dans l'allégement du fardeau continu d'un nombre important de patients dont les crises persistent malgré le recours aux traitements disponibles. Ces résultats sont très encourageants pour de nombreux patients souffrant d'épilepsie focale non contrôlée ».

Arvelle Therapeutics a acquis les droits exclusifs de développement et de commercialisation du cénobamate en Europe. Arvelle Therapeutics a l'intention de déposer une demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour le cénobamate comme traitement des crises partielles chez les patients adultes sur la base des données générées par le programme mondial d'essais cliniques de SK Biopharmaceuticals mené sur plus de 1 900 patients.

La docteure Ilise Lombardo cofondatrice et chef du service médical d'Arvelle Therapeutics, déclare : « La publication de ces résultats est une étape cruciale pour comprendre le rôle que pourrait jouer le cénobamate dans les crises partielles. Nous continuerons à travailler en partenariat avec la communauté spécialisée dans l'épilepsie en Europe pour apporter cette solution thérapeutique potentielle aux patients ».

Pour plus de renseignements sur l'essai publié dans The Lancet Neurology, veuillez cliquer ici.

À propos de l'étude 017
L'étude 017 est une étude multicentrique, en double aveugle, randomisée, contrôlée par placebo, axée sur la relation dose-effet visant à évaluer l'innocuité et l'efficacité du cénobamate comme traitement d'appoint chez les adultes (âgés de 18 à 70 ans) atteints d'épilepsie focale non contrôlée malgré la prise de 1 à3 antiépileptiques.

Après une période de référence de 8 semaines, les participants à l'étude ont été répartis au hasard entre trois doses de cénobamate (100 mg, 200 mg et 400 mg une fois par jour) et un groupe placebo pendant 18 semaines (phase de titration de 6 semaines et phase d'entretien de 12 semaines). Parmi les principaux résultats constatés, il y a une réduction médiane en pourcentage des crises d'épilepsie sur l'ensemble de l'étude et un taux de réponse de 50 % (pourcentage de patients atteignant une réduction des crises ≥ 50 %) pendant la phase d'entretien. Les patients qui continuaient de répondre aux critères d'admissibilité à l'étude avaient la possibilité de s'inscrire à une étude de prolongation ouverte dont les résultats seront présentés lors des prochaines réunions médicales et donneront un aperçu supplémentaire du profil clinique et d'innocuité à long terme du cénobamate en tant que traitement d'appoint.

À propos du cénobamate
Le cénobamate (YKP3089) a été découvert par SK Biopharmaceuticals et SK life science et fait l'objet d'études pour le traitement potentiel des crises d'épilepsie partielles (aussi appelées « crises focales ») chez les patients adultes.

On estime que le cénobamate réduit le déclenchement neuronal répétitif en inhibant les canaux sodiques dépendant de la tension et en assurant la modulation positive des allostériques du canal ionique GABAA.

Des essais mondiaux sont en cours pour évaluer l'innocuité à long terme du cénobamate chez les adultes qui présentent des crises partielles. D'autres essais cliniques portent sur le cénobamate pour d'autres types de crises.

La FDA a accepté le dépôt de la demande de nouveau médicament pour le cénobamate comme traitement potentiel des crises partielles chez l'adulte en février 2019. Une date butoir aux termes de la Prescription Drug User Fee Act (PDUFA) a été fixée au 21 novembre 2019. Le cénobamate n'est pas approuvé par la FDA ni par aucune autre autorité réglementaire. Son innocuité et son efficacité n'ont pas été établies.

À propos d'Arvelle Therapeutics GmbH
Arvelle Therapeutics est une société biopharmaceutique dont la mission est d'apporter des solutions innovantes aux patients souffrant de troubles du SNC. Arvelle Therapeutics est responsable du développement et de la commercialisation sur le marché européen du cénobamate, un antiépileptique expérimental. Arvelle Therapeutics, dont le siège social est situé en Suisse, a reçu un financement de démarrage de 207,5 millions de dollars, l'un des plus importants engagements de financement initial pour une société biopharmaceutique européenne, avec des investissements d'un consortium mondial comprenant Andera Partners, BRV Capital Management, F-Prime Capital, H.I.G. BioHealth Partners, KB Investments et NovaQuest Capital Management, LSP. De plus amples informations sont disponibles à l'adresse www.arvelletx.com.

À propos de SK Biopharmaceuticals, Co., Ltd. et de SK Life Science, Inc.
SK Biopharmaceuticals et sa filiale américaine SK life science se concentrent sur la recherche, le développement et la commercialisation de traitements pour les troubles du système nerveux central (SNC). Par ailleurs, SK Biopharmaceuticals se concentre sur la recherche et le développement en oncologie. Tous deux font partie de SK Group, l'un des plus grands conglomérats de Corée.

SK Holdings continue d'accroître la valeur de son portefeuille en réalisant des investissements à long terme avec un certain nombre de filiales concurrentes dans divers secteurs d'activité, notamment les produits pharmaceutiques et les sciences de la vie, l'énergie et les produits chimiques, l'information et les télécommunications, et les semi-conducteurs. En outre, SK Holdings se concentre sur le renforcement de ses bases de croissance grâce à une gestion rentable et pratique fondée sur la stabilité financière, tout en augmentant la valeur de son entreprise en investissant dans de nouvelles activités présentant un potentiel de croissance pour l'avenir. Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter le site http://hc.sk.co.kr/en/.

Actuellement, SK Biopharmaceuticals mène des recherches fondamentales pour le développement de nouveaux médicaments innovants dans son centre de recherche de Pangyo, dans la province de Gyeonggi en Corée. SK life science, basée à Paramus, dans le New Jersey, poursuit le développement clinique et la commercialisation aux États-Unis.

Les sociétés disposent d'un portefeuille de huit composés en développement pour le traitement des troubles du SNC, notamment l'épilepsie, le syndrome de Lennox-Gastaut et le trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité, entre autres. Pour de plus amples renseignements, consultez le site Web de SK Biopharmaceuticals à l'adresse www.skbp.com/eng et celui de SK life science à l'adresse www.SKLifeScienceInc.com.

Références

  1. The Lancet Neurology, 13 November, 2019.
    http://www.thelancet.com/journals/laneur/article/PIIS1474-4422(19)30399-0/fulltext
  2. Epilepsy Alliance Europe. Informations contextuelles. https://www.epilepsyallianceeurope.org/about/background/ Dernière accès le 08.11.2019
  3. Chen Z et al. JAMA Neurol. 2018 Mar 1;75(3):279-286.

            

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