GROUPE PARTOUCHE : Résultats annuels 2019/2020


 

Résultats annuels 2019/2020
Impact de la crise sanitaire sur les performances opérationnelles

  • Chiffre d’affaires : 343,5 M€ (-20,8 %)
  • EBITDA : 51,2 M€
  • Fort impact des fermetures de casinos sur le ROC (-8,3 M€)
  • Résultat net : -15,2 M€
  • Adaptation du programme d’investissements sur le parc existant
  • Situation financière solide (gearing de 0,2x et effet de levier de 2,3x)


 


 

Paris, le 27 janvier 2021, à 18h

Lors de sa réunion du 26 janvier 2021, le conseil de surveillance a examiné les comptes consolidés annuels de l’exercice écoulé (clos au 31 octobre 2020) en cours d’audit, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du directoire du Groupe Partouche.

Bonne performance des casinos hors période de fermeture et succès des jeux en ligne

Après un début d'exercice marqué par une très bonne dynamique jusqu'à la mi-mars, l'activité du Groupe a été brutalement stoppée par le premier confinement puis par l’interdiction d’ouverture des casinos, entre la mi-mars et le début du mois de juin, avant de reprendre de manière tout à fait satisfaisante en juin. Ce dernier constat est un élément déterminant, malgré les nécessaires mesures sanitaires mises en place, dans la confiance que le Groupe a sur sa capacité à redémarrer son activité de manière optimale.

La fin de l'exercice a été une nouvelle fois marquée par les mesures visant à limiter la propagation de la Covid-19, impliquant la fermeture progressive de tous les casinos français sur le mois d'octobre 2020. Ces derniers restant toujours fermés à ce jour.

En conséquence, le Produit Brut des Jeux (PBJ) enregistre une baisse de - 21,8 % sur l’exercice à 525,7 M€. Ce recul est imputable au repli du PBJ des machines à sous (- 26,7 %) et du PBJ des jeux traditionnels en France (- 17,8 %). Seul le PBJ des jeux traditionnels à l'étranger progresse (+ 24,6 %) porté par le bond des jeux online et des paris sportifs en Belgique (+ 51,1 %) qui ont profité du contexte de confinement et de fermeture.

Le Produit Net des Jeux (PNJ) est globalement en retrait à 282,9 M€.

En parallèle, le chiffre d’affaires hors PNJ affiche une baisse de 36,1 M€ à 62,7 M€.

Le chiffre d’affaires consolidé 2020 du Groupe recule de -20,8 % pour atteindre 343,5 M€.

Performance opérationnelle affectée par la crise sanitaire, situation financière solide

L’EBITDA1 2020 s’élève à 51,2 M€ contre 75,7 M€ en 2019, pour représenter 14,9 % du CA. Cette baisse est toutefois atténuée par l’impact positif de la première application de la norme IFRS 16 sur cet exercice (bonification de +13,3 M€). Hors IFRS 16, l’EBITDA aurait donc été de 37,9 M€, réduit de moitié par rapport à 2019.

Le résultat opérationnel courant (ROC) est une perte de -8,3 M€. La contraction de 41,7 M€ par rapport à 2019 est la conséquence directe des fermetures des casinos sur le chiffre d’affaires.

Les achats et charges externes reculent de 21,4 M€ (- 13,7 %) :

  • les achats de matières et les frais de publicité / marketing diminuent de respectivement 9,9 M€ (- 23,9 %) et 4,6 M€ (- 23,2 %) avec la fermeture des sites ;
  • les charges de loyers et redevances de crédit-bail baissent de 13,9 M€, dont 13,2 M€ d’impact de l’application de la norme IFRS 16).
  • En sens inverse, les charges de sous-traitance progressent globalement de +11,0 M€, dont +13,3 M€ liés aux charges attachées aux licences online en Belgique (casino online et paris sportifs) dont l’activité a fortement progressé cette année, tandis que la fermeture des établissements a généré certaines économies (gardiennage, nettoyage).

Les impôts et taxes sont en diminution (-2,2 M€) passant à 14,0 M€.

Les charges de personnel s’élèvent à 136,6 M€, en recul de 40,2 M€ (- 22,7 %). Elles tiennent compte des indemnités perçues au titre du régime d’activité partiel dont bénéficie le Groupe, des économies de cotisations patronales générées et d’exonérations et aides obtenues dans le cadre des mesures de soutien aux entreprises mises en place par le gouvernement face à la crise sanitaire. Par ailleurs, le Groupe n’a pas renouvelé la « prime Macron » (impact +0,4 M€) et l’impact net de la suppression du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE) s’élève à -0,9 M€.

Les amortissements et dépréciations sur immobilisations (à 58,7 M€) progressent de 14,5 M€ essentiellement impactés par l’application de la norme IFRS 16 sur l'exercice (+13,6 M€). Par ailleurs, la politique d'investissements du Groupe a ralenti cette année, entravée et contrainte par la crise sanitaire.

Les autres produits et charges opérationnels courants représentent une charge nette de 7,4 M€, en hausse de 0,9 M€, en liaison avec une évolution défavorable des variations de provisions.

Cette année, le résultat opérationnel courant (ROC) tient compte des efforts de développement des activités on-line du Groupe :

  • Pasino Bet : +1,1 M€ de charges, essentiellement de publicité, suite à son lancement en septembre 2019 ;
  • « Casino online » en Suisse : coûts préalables à son lancement intervenu en novembre 2020 (+1,0 M€ de frais de publicité et +1,0 M€ de charges de personnel). 

Le résultat opérationnel non courant (RONC) est une charge de 3,7 M€ (contre -1,5 M€ en 2019). Il est impacté par la réduction de 1,6 M€ du montant de dépréciation des écarts d’acquisition, mais profite de la baisse significative des autres produits et charges opérationnels non courants (+2,3 M€). 

En conséquence, le résultat opérationnel est une perte de 12,1 M€, contre un bénéfice de 31,9 M€ en 2019.

Le résultat financier s’établit à -1,9 M€ (contre +0,1 M€ en 2019 lié à un produit financier exceptionnel). L'application de la norme IFRS 16 compte pour 1,2 M€ de cette charge, tandis que la baisse des frais financiers nets hors IFRS 16 se poursuit malgré une augmentation de l'endettement brut. Ceux-ci bénéficient de la réduction du coût de l’endettement financier (0,7 M€ par rapport à N-1) grâce au refinancement du Groupe intervenu en octobre 2019.

La charge d’impôt s’élève à 1,2 M€ (dont CVAE normative de 3,7 M€) contre 6,7 M€ en 2019. L'impôt sur les bénéfices est un produit de 1,6 M€ (contre une charge de 3,0 M€ en 2019). Il inclut la variation des impôts différés et la charge des impôts exigibles, en diminution marquée en raison de l’arrêt d’activité du Groupe au printemps 2020.

Au global, après prise en compte de la quote-part de résultat dans la société La Pensée Sauvage Lifestyle et ses filiales (perte de 0,1 M€, contre -0,3 M€ en 2019), le résultat net ressort en perte de -15,2 M€ contre un bénéfice de 25,0 M€ en 2019, dont -17,4 M€ en part du Groupe. Par ailleurs, l’application de la norme IFRS 16 obère le résultat net consolidé de 1,5 M€.

Une structure financière solide

La hausse de 67,6 M€ de l’actif du bilan consolidé est alimentée principalement par :

  • l’impact de la première application de la norme IFRS 16 (+54,4 M€) auquel s’ajoutent les mouvements de l’actif net immobilisé retraité selon la nouvelle norme (dont 33,4 M€ d’investissements hors IFRS 16) ;
  • la prise de participation dans les sociétés mises en équivalence du pôle La Pensée Sauvage (+ 2,3 M€) ;
  • et l’augmentation de la trésorerie (+19,3 M€) liée à la souscription d’un Prêt Garanti par l’État (PGE) d’un montant de 19,5 M€.

Au passif, les capitaux propres du Groupe, intérêts minoritaires inclus, se contractent de 20,0 M€ à 371,9 M€.

La dette financière progresse de 85,4 M€, à 247,1 M€ au 31 octobre 2020, sous l’effet conjugué des éléments suivants :

  • l’enregistrement des dettes de loyers au titre de l’obligation de paiement des loyers, prévu dans la norme IFRS 16 (74,3 M€ de dette IFRS 16 en clôture, incluant entre autres 54,3 M€ d’impact de 1ère application de la norme, la mise en place d’un nouveau crédit-bail immobilier de 11,2 M€ pour les locaux du siège du Groupe traitée en dettes financières selon cette norme, et le crédit-bail-immobilier de Pornic, déjà positionné en dettes financières au titre de l’ancienne norme IAS 17) ;
  • la souscription d’un PGE de 19,5 M€ et de nouveaux crédits pour 12,6 M€, sachant par ailleurs qu’un nouveau PGE a été demandé aux banques du Groupe compte tenu de la situation induite par la fermeture des établissements du Groupe depuis fin octobre ;
  • l’échéance trimestrielle du crédit syndiqué réglée le 31 janvier 2020 à hauteur de -2,7 M€ (les autres échéances dues au cours de l'exercice ayant été reportées en 2026 (8,1 M€), ainsi que le remboursement d'autres emprunts bancaires pour -4,4 M€ ;
  • le report des échéances (en capital et, pour une majorité, en intérêts) de 12 mois des dettes bancaires du Groupe et de 6 mois des crédits-baux immobiliers.

La dette financière nette ressort à 91,5 M€ (+18,7 M€).

La structure financière du Groupe demeure saine, avec des ratios de levier (Endettement net / EBITDA) et de gearing (Endettement net / Capitaux propres) respectivement à 2,3x et 0,2x (contre 1,0x et 0,2x un an plus tôt). Groupe Partouche respecte son ratio de levier selon les termes de son crédit syndiqué et de son EuroPP.

Perspectives

Adaptation du programme d’investissement sur le parc existant

Visant en permanence l’excellence de l’expérience client dans ses établissements, le Groupe continue d’enrichir son offre et de rénover son parc de casinos pour améliorer ses performances, ainsi :

  • la rénovation de Royat visant à recentrer l'activité sur le jeu et améliorer significativement le parcours utilisateur s’est achevée le 8 décembre dernier après 2 ans de travaux. Des écrans géants ont été installés dans la rotonde accueillant le public, garantissant une immersion totale dans des univers de contenus très variés ;
  • l’Aquabella Hôtel & Spa en centre-ville d’Aix-en-Provence et à proximité du Pasino est sur le point d’achever la restructuration de ses parties communes, après la rénovation de l’ensemble de ses chambres en 2019 et de son restaurant avec sa terrasse bio-climatique, ses cuisines et la création de quatre suites dans son belvédère sur l'exercice 2020 ;
  • le casino de Bandol finalise les travaux d’agrandissement de sa salle de jeux et la rénovation de son restaurant et de sa cuisine pour une livraison prévue en avril 2021 ;
  • le casino d’Hyères sera partiellement rénové, comme prévu dans sa DSP, d’ici à 2024 ;
  • enfin, d’autres réaménagements sont prévus pour les casinos de la Tour-de-Salvagny (2021) près de Lyon et à Annemasse près de Genève (2022).

Ostende

Le conseil d’État Belge a finalement validé le choix de la commune d’Ostende de confier la gestion du casino au candidat concurrent. La concession actuelle expire le 31 juillet 2021.

Groupe Partouche a engagé diverses procédures tendant à faire valoir ses droits sur le bail des locaux qui a été consenti jusqu’en 2029 et en contestation de l’Arrêté Royal de 2002 qui a aligné rétroactivement les délégations longues, comme celle d’Ostende, sur la durée maximale des nouvelles délégations (20 ans), réduisant ainsi de 8 ans la concession dont le Groupe est titulaire.

Ces procédures pourraient ouvrir droit à indemnisation.

Il est à noter, par ailleurs, que le Groupe a signé avec la commune de Middelkerke la concession du casino qui a été remportée et qui débutera le 1er juillet 2022.

Integrated Resort à Nagasaki

Le consortium formé notamment par Groupe Partouche et Pixel Companyz Inc en août 2020 s’est positionné pour répondre à l’appel d’offres lancé par la Préfecture de Nagasaki, au Sud-Ouest du Japon, pour la construction d’un Integrated Resort sur 31 hectares. Celui-ci prévoit le développement d’un centre de congrès, d’installations de loisirs, hôtels, restaurants, boutiques et d’un casino, dont Groupe Partouche aurait la gestion.

Prochains rendez-vous :

- CA du premier trimestre (nov. 2020-janv. 2021) : mercredi 10 mars 2020 (après Bourse)

- Assemblée Générale : mercredi 14 avril 2021

Fondé en 1973, le Groupe Partouche a su se développer afin de devenir un leader européen dans son secteur d'activité. Coté en Bourse, il exploite des casinos, un club de jeux, des hôtels, des restaurants, des centres thermaux et des golfs. Le Groupe exploite 42 casinos et emploie près de 4 100 collaborateurs. Il est reconnu pour ses innovations et ses expérimentations des jeux de demain, ce qui lui permet d'aborder l'avenir avec confiance en visant le renforcement de son leadership et la poursuite de la progression de sa rentabilité.

Introduit en bourse en 1995, Groupe Partouche est coté sur Euronext Paris, compartiment B. ISIN : FR0012612646 - Reuters   PARP.PA - Bloomberg : PARP:FP




 

INFORMATIONS FINANCIERES


 

Groupe Partouche                                                                                               Tél : 01.47.64.33.45

Valérie Fort, directrice financière                                                                          info-finance@partouche.com

Annexes

      1-    Première application de la norme IFRS 16

La norme IFRS 16 « Contrats de location » est applicable pour le Groupe à compter de l’exercice ouvert le 1er novembre 2019. Elle remplace la norme IAS 17 et les interprétations associées. Cette norme supprime la distinction entre les contrats de location simple et les contrats de location financement. Tous les contrats de location, à l’exception des contrats ne dépassant pas 12 mois et des contrats portant sur des actifs de faible valeur, doivent désormais être comptabilisés au bilan du locataire par la reconnaissance d’un droit d’utilisation de l’actif loué, en contrepartie d’une dette représentant les loyers à payer sur la durée attendue du contrat de location.

Le Groupe a retenu la méthode « rétrospective simplifiée » dans sa transition, qui permet la comptabilisation d’un passif, à la date de transition, égal aux seuls loyers résiduels actualisés, en contrepartie d’un droit d’usage ajusté du montant de loyers payés d’avance ou en charges à payer.

  • Impact sur le bilan
(En milliers d’Euros)
ACTIF NET
31 octobre 2020 * 1er novembre 2019
Droits d’utilisations relatifs aux contrats de location 73 802 55 331
Autres actifs non courants - (880)
TOTAL ACTIFS NON COURANTS 73 802 54 451
Autres actifs courants (630) (73)
TOTAL ACTIFS COURANTS (630) (73)
     
TOTAL ACTIF NET 73 171 54 378


(En milliers d’Euros)
PASSIF NET
31 octobre 2020 * 1er novembre 2019
Réserves consolidées 426 123
Résultat net, part du groupe (1 492) -
CAPITAUX PROPRES GROUPE (1 066) 123
INTERETS MINORITAIRES (44) 2
TOTAL CAPITAUX PROPRES (1 110) 125
Dettes financières non courantes 60 703 43 226
TOTAL PASSIFS NON COURANTS 60 703 43 226
Dettes financières courantes 13 636 11 118
Fournisseurs et autres créditeurs (57) (91)
TOTAL PASSIFS COURANTS 13 578 11 027
     
TOTAL PASSIF 73 171 54 378

*Les impacts au 31 octobre 2020 incluent le crédit-bail immobilier Pornic anciennement retraité selon la norme IAS 17.

  • Impact sur le compte de résultat
(En milliers d’Euros)
COMPTE DE RESULTAT
31 octobre 2020
Achats et charges externes 13 227
Amortissements et dépréciations sur immobilisations (13 619)
Autres produits & Charges opérationnels - Courants 21
RESULTAT OPERATIONNEL COURANT (371)
RESULTAT OPERATIONNEL (371)
RESULTAT FINANCIER (1 166)
RESULTAT NET TOTAL (1 538)
DONT PART DU GROUPE (1 492)

      2-    Compte de résultat consolidé

(En M€) au 31 octobre 2020 2019 ECART Var.
Chiffre d'affaires 343,5 433,5 (90,0) (20,8%)
Achats et charges externes (135,0) (156,4) 21,4 (13,7%)
Impôts et taxes (14,0) (16,2) 2,2 (13,9%)
Charges de personnel (136,6) (176,8) 40,2 (22,7%)
Amortissements et dépréciations sur immobilisations (58,7) (44,2) (14,5) 32,9%
Autres produits et charges opérationnels courants (7,4) (6,5) (0,9) 14,5%
Résultat opérationnel courant (8,3) 33,4 -41,7 n/a
Autres produits et charges opérationnels non courants 0,1 (2,3) 2,3 -
Résultat sur cession de participations consolidées - 3,1 (3,1) -
Dépréciation des actifs non courants (3,8) (2,2) (1,6) -
Résultat opérationnel non courant (3,7) (1,5) (2,3) -
Résultat opérationnel (12,1) 31,9 (44,0) n/a
Résultat financier (1,9) 0,1 (2,0) -
Résultat avant impôt (13,9) 32,0 (45,9) -
Impôts sur les bénéfices et de CVAE (1,2) (6,7) 5,5 -
Résultat après impôt (15,1) 25,3 (40,5) -
Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence (0,1) (0,3) 0,2  
Résultat net total (15,2) 25,0 (40,2) n/a
Dont part du Groupe (17,4) 18,6 (36,0) -
        
EBITDA 51,2 75,7 (24,4) (32,3%)
Marge EBITDA / CA 14,9% 17,5%   -260 bps

      3-    Analyse du résultat opérationnel courant sectoriel

Rappelons que pour avoir une meilleure lisibilité de sa performance sectorielle, Groupe Partouche présente depuis l’exercice 2015 le contributif sectoriel avant élimination intragroupe (ELIM.).

en M€ au 31 octobre TOTAL GROUPE CASINOS HÔTELS AUTRES ELIM.
2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019
Chiffre d’affaires 343,5  433,5  310,1  394,9  5,3  9,3  54,7  56,3  (26,6)  (27,0) 
Achats et charges externes (135,0)  (156,4)  (109,3)  (129,4)  (4,0)  (5,1)  (38,6)  (38,8)  16,9  16,9 
Impôts et taxes (14,0)  (16,2)  (21,8)  (24,6)  (0,5)  (0,6)  (1,5)  (1,3)  9,8  10,3 
Charges de personnel (136,6)  (176,8)  (118,7)  (155,0)  (2,6)  (3,9)  (15,2)  (17,7)  (0,1)  (0,2) 
Amort. et dépréc. sur immo. (58,7)  (44,2)  (49,2)  (38,3)  (1,1)  (1,0)  (8,4)  (4,8)  0,0  0,0 
Autres prod. & ch. opé. courants (7,4)  (6,5)  (9,6)  (9,2)  0,0  0,0  2,1  2,6  0,0  0,0 
Résultat opérationnel courant (8,3)  33,4  1,4  38,4  (2,8)  (1,3)  (7,0)  (3,7)  0,0  0,0 

Le ROC du secteur casinotier reste positif et atteint 1,4 M€, en recul de 36,9 M€, affecté par les différents épisodes de fermeture des casinos du Groupe. L’activité de ce secteur s’inscrit en baisse avec une variation du chiffre d’affaires de -84,8 M€ (-21,5 %), subissant de plein fouet l'effet des fermetures et pénalisée par la sortie du périmètre du casino de Boulogne sur l'exercice complet. S’agissant des charges opérationnelles, elles diminuent de 47,9 M€ et comprennent notamment :

• un recul significatif des charges de personnel (-36,3 M€) en raison de la mise en chômage partiel de l'essentiel des collaborateurs du Groupe au cours des fermetures d'exploitation ;

• un recul significatif des charges externes (-20,1 M€) ;

• une augmentation des amortissements et dépréciations sur immobilisations (+10,9 M€), ramenée à 1,2 M€ après neutralisation de l’impact de l’application de la nouvelle norme IFRS 16, en liaison avec le programme de rénovation du parc de casinos en cours, et comprenant notamment le site d’Aix-en-Provence.

Le ROC du secteur hôtelier pâtit également des effets de la pandémie et se détériore à -2,8 M€.

Enfin, le ROC du secteur « Autres », négatif de 7,0 M€, enregistre un repli de 3,2 M€, lié d’une part à la campagne de publicité accompagnant le lancement de Pasino Bet (site de paris sportifs en ligne qui a démarré en septembre 2019) pour 1,1 M€ et d’autre part à la présence, sur l’exercice précédent, d’un produit non récurrent de 1,5 M€ (reprises de provisions non consommées).

      4-    Synthèse de l’endettement net

(En M€) au 31 octobre 2020 2019
Capitaux propres 371,9 391,9
EBITDA consolidé (*) 39,8 75,7
Endettement brut (**) 194,7 159,3
Trésorerie nette des prélèvements 103,1 86,6
Endettement net 91,5 72,8
Ratio Endettement net / Capitaux propres (« gearing ») 0,2x 0,2x
Ratio Endettement net / EBITDA (« leverage ») 2,3x 1,0x

(*) L’EBITDA consolidé utilisé pour le calcul de l’« effet de levier » est calculé sur une période de 12 mois glissants, selon l’ancienne norme IAS 17 (c’est-à-dire avant application de la norme IFRS 16).

(**) La notion d’endettement brut comprend les emprunts obligataires, emprunts bancaires et crédit-baux retraités, les intérêts courus, les emprunts et dettes financières divers, les concours bancaires et les instruments financiers.

      5-    Lexique

Le « Produit Brut des Jeux » correspond au résultat des différents jeux opérés, après le paiement des gains des joueurs. Cette somme est débitée de « prélèvements » (État, communes, CSG, CRDS).

Le « Produit Brut des Jeux » devient après prélèvements le « Produit Net des Jeux », soit une composante du chiffre d’affaires.

Le « chiffre d’affaires hors PNJ » englobe l’ensemble des activités hors-jeux, notamment la restauration, l’hôtellerie, la billetterie des spectacles, les spas, etc.

Le « Résultat Opérationnel Courant » (ROC) regroupe l’ensemble des charges et produits directement liés aux activités du Groupe dans la mesure où ces éléments sont récurrents, usuels ou habituels du cycle d’exploitation ou qu’ils résultent d’événements ou de décisions ponctuels liés aux activités du Groupe.

Le « Résultat Opérationnel Non Courant » (RONC) comprend tous les évènements non récurrents et inhabituels du cycle d’exploitation : il comprend donc les dépréciations des actifs immobilisés (Impairments), le résultat de cession de participations consolidées, le résultat de cession d’élément d’actif, les autres produits et les autres charges opérationnels divers non courants non liés au cycle d’exploitation habituel.

L’Ebitda consolidé est composé du solde des produits et charges composant le résultat opérationnel courant, à l’exclusion des amortissements (dotations et reprises) et des provisions (dotations et reprises) liés au cycle d’exploitation et des éléments ponctuels liés aux activités du Groupe inclus dans le résultat opérationnel courant mais exclu de l’Ebitda de par leur caractère non récurrent.





 

1 Avertissement : les comptes intègrent la première application de la norme IFRS 16, « contrats de locations » dont les impacts sont présentés en annexe du présent communiqué et détaillés dans l’annexe aux comptes consolidés annuels (note 2.1.2).



 

 

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CP - Résultats annuels 2020