OTTAWA, 07 avr. 2022 (GLOBE NEWSWIRE) -- L’Association nationale des centres d’amitié (ANCA), au nom de plus de 100 centres d’amitiés membres, exprime sa déception et son inquiétude quant à l’exclusion, par le gouvernement fédéral, des besoins et des priorités des Autochtones en milieu urbain dans le budget fédéral de 2022.
« Nous avons eu la chance d’entretenir une solide relation de travail avec le gouvernement fédéral au cours des dernières années pour répondre à des besoins criants, en particulier pendant la pandémie », a déclaré Kelly Benning, présidente de l’ANCA. « Nous ne pouvons donc qu’exprimer notre profonde déception et notre inquiétude face au fait que les efforts des Centres d’amitié pour sauver des vies n’ont pas été reconnus ou mis en avant dans ce budget. Cela nous fera reculer si des mesures rapides ne sont pas prises ».
Les Centres d’amitié se trouvent à un point tournant crucial en ce qui concerne le financement. Collectivement, le réseau des Centres d’amitié, qui sert plus d’un million de personnes chaque année, est le plus grand réseau de la société civile appartenu et géré par des Autochtones au Canada, employant des milliers d’Autochtones et servant tous les Autochtones, peu importe leur distinction ou leur lieu de résidence. Une prolongation d’un an du financement de base des Centres d’amitié par le biais de la programmation urbaine pour les peuples autochtones (PUPA) a été signée l’hiver dernier, dans l’espoir de renouveler et d’élargir la programmation annoncée dans ce budget.
Les Centres d’amitié ont été aux premières lignes de tous les évènements majeurs des deux dernières années et bien avant, notamment en contribuant de façon importante aux interventions de COVID-19, en contribuant aux économies locales, en réagissant aux feux de forêt, aux inondations dévastatrices, aux chaleurs extrêmes et à d’autres urgences, aux crises de santé des Autochtones en milieu urbain, en s’attaquant au racisme dans les soins de santé — tout en offrant un soutien culturel, économique, juridique et social continu auquel les Autochtones s’attendent. L’incertitude créée par le budget 2022 exerce une pression et un stress importants sur les efforts des centres d’amitié locaux.
Bien que le budget 2022 n’ait pas été à la hauteur des attentes de l’ANCA en ce qui concerne les besoins des communautés autochtones urbaines, l’ANCA espère que les fonds annoncés pour les peuples autochtones permettront de réaliser des changements significatifs. L’ANCA est prête à s’appuyer sur sa réputation de partenaire national solide pour faire avancer le plan d’action FFADA et aux personnes 2ELGTBQQIA+, soutenir l’apprentissage et la garde des jeunes enfants autochtones, mettre en œuvre les accords sur la garde des enfants en ce qui concerne les enfants autochtones, faire avancer les soutiens du principe de Jordan pour les enfants autochtones en milieu urbain, soutenir les survivants des pensionnats et mettre en œuvre les appels à l’action, et jouer un rôle dans le déploiement de la stratégie de logement autochtone en milieu urbain, rural et nordique.
« Le gouvernement fédéral a eu l’occasion de démontrer son engagement envers les peuples autochtones, quel que soit leur lieu de résidence, d’autant plus que les centres d’amitié continuent d’être une pierre angulaire pour mieux reconstruire », a déclaré Jocelyn Formsma, directeur exécutif de l’ANCA. « Le budget fédéral 2022 a rendu la tâche plus difficile. Cependant, les centres d’amitié poursuivront néanmoins leur travail essentiel. Nous invitons le gouvernement fédéral à nous tendre la main pour combler les lacunes de ce budget. Il n’est jamais trop tard pour venir à la table des négociations. »
POUR LES DEMANDES DES MÉDIAS :
Bridget Bowman
Directrice des communications, des politiques et de la recherche
bbowman@nafc.ca
L’Association nationale des centres d’amitié est un réseau de plus de 100 centres d’amitié et associations provinciales/territoriales qui font partie du Mouvement des centres d’amitié. Il s’agit du plus important réseau national de centres communautaires de la société civile autochtone autodéterminés, détenus et exploités par des Autochtones, qui offrent des programmes, des services et du soutien aux Autochtones vivants en milieu urbain.