TORONTO, 02 juin 2022 (GLOBE NEWSWIRE) -- Les consommateurs utilisent de plus en plus leurs cartes de crédit. En effet, les dépenses mensuelles moyennes par carte de crédit ont augmenté de 17,5 % au premier trimestre de 2022 par rapport au premier trimestre de 2021, selon le plus récent rapport sur les tendances trimestrielles du marché du crédit Pouls du marché d’Equifax Canada. L’Ontario a connu la plus forte hausse des dépenses par carte de crédit (hausse de 20,4 %), suivi du Québec (18,4 %) par rapport à la même période l’an dernier.
« La demande comprimée et l’augmentation des déplacements à la suite de l’assouplissement des restrictions liées à la COVID-19, combinées à la hausse fulgurante de l’inflation, ont entraîné l’une des plus importantes augmentations des dépenses par carte de crédit de l’histoire. Malheureusement pour les consommateurs, au même moment, la Banque du Canada a décidé d’augmenter les taux d’intérêt, explique Rebecca Oakes, vice-présidente, analyses avancées chez Equifax Canada. Parmi tous les groupes d’âge, la génération Z et la génération Y sont celles dont les dépenses par cartes de crédit ont le plus augmenté. Comme les prix de l’essence et des aliments augmentent à un rythme plus élevé que le taux d’inflation, les consommateurs doivent absolument revoir leur budget. »
Le volume de nouvelles cartes a augmenté de 31,2 % par rapport au T1 de 2021 et de 5,1 % par rapport au T1 de 2020. Les prêteurs accordent des limites de crédit plus élevées aux consommateurs qui demandent une nouvelle carte de crédit. Au cours du trimestre, la limite de crédit moyenne accordée aux détenteurs d’une nouvelle carte est supérieure à 5 500 $, soit la plus élevée en sept ans.
Le solde moyen des cartes de crédit est en hausse de 9,5 % ce trimestre par rapport au T1 de 2021 et de 2,4 % par rapport au trimestre précédent. Il s’agit de la plus importante hausse sur douze mois depuis le début de la pandémie, mais les soldes des cartes de crédit ne sont pas encore revenus aux niveaux prépandémiques.
La dette à la consommation totale continue de croître
La dette à la consommation totale a augmenté de 8,6 % au premier trimestre de 2022 pour atteindre 2,3 billions de dollars au cours des 12 derniers mois. La dette à la consommation moyenne par personne (à l’exclusion des prêts hypothécaires) s’établit à 20 744 $, ce qui représente une augmentation de 1,5 % par rapport au T1 2021. Il s’agit de la première hausse sur douze mois depuis 2019.
Sur douze mois, les volumes de nouveaux produits de financement automobile et prêts bancaires comparables sont en baisse de 1,1 % et de 6,4 %, respectivement. Toutefois, l’augmentation des prix des véhicules continue de faire grimper le montant moyen des prêts pour véhicule neuf (26 000 $) et des prêts bancaires comparables (31 000 $) de 5,9 % et 10,2 %.
Baisse marquée du marché immobilier par rapport aux sommets de 2021
Les multiples hausses des taux d’intérêt et le caractère saisonnier du marché immobilier ont fait baisser le volume des nouveaux prêts hypothécaires de 13,2 % ce trimestre par rapport aux sommets du T1 2021, mais les niveaux demeurent plus élevés qu’avant la pandémie. Les nouvelles marges de crédit hypothécaire ont également connu une baisse saisonnière, mais sont demeurées 6,6 % plus élevées qu’au T1 de 2021. Certaines des baisses les plus importantes ont été observées dans les marchés immobiliers les plus volatils, soit l’Ontario et la Colombie-Britannique, avec des baisses de 15,7 % et de 17,6 % sur douze mois du volume des nouveaux prêts hypothécaires.
« Les acheteurs d’une première maison ressentent la pression de la hausse des taux d’intérêt, a déclaré Rebecca Oakes. Même si le prix moyen des maisons s’est stabilisé, la capacité financière des consommateurs a tout de même diminué en raison des hausses des taux d’intérêt de la Banque du Canada. Les acheteurs d’une première maison contractent des prêts plus importants et, en plus, leurs paiements mensuels sont plus élevés en raison de ces hausses, contrairement aux acheteurs d’une première maison au début de 2021 qui ont bénéficié de taux et de paiements plus bas. »
Le volume d’acheteurs d’une première maison a chuté de 16,1 % au premier trimestre de 2022 par rapport au premier trimestre de 2021. Bien que les acheteurs d’une première maison aient de la difficulté à suivre les prix, la proportion de consommateurs qui détiennent de multiples prêts hypothécaires continue d’augmenter. Au pays, 17 % des consommateurs ont plus d’un prêt hypothécaire actif au premier trimestre de 2022, soit une hausse de 2,5 % par rapport au premier trimestre de 2021 et de 9,3 % par rapport au premier trimestre de 2018 où le taux d’intérêt était élevé.
Faibles hausses des taux de défaillance non hypothécaire
Le taux de défaillance de 90 jours et plus non hypothécaire est passé à 0,88 %, soit une hausse de 2,1 % par rapport au dernier trimestre, mais demeure inférieur de 15,7 % par rapport au premier trimestre de 2021. Les premiers signes de difficultés sont plus fréquents chez les jeunes consommateurs, car les taux de défaillance non hypothécaire ont augmenté de 20,9 % et de 5,1 % par rapport au dernier trimestre pour les moins de 25 ans et les 25 à 34 ans respectivement. Les cartes de crédit, les prêts automobiles et les prêts bancaires sont les premiers produits à présenter des hausses d’un trimestre à l’autre.
« Bien que les taux globaux de défaillance soient encore bien inférieurs aux niveaux d’avant la pandémie, nous prévoyons une hausse constante des taux de défaillance jusqu’à la fin de l’année, a déclaré Rebecca Oakes. La bonne nouvelle, c’est que nous sommes encore sous les niveaux d’avant la pandémie en ce qui concerne les consommateurs qui manquent des paiements. Toutefois, l’augmentation des dépenses par cartes de crédit et le recours éventuel au crédit pour les articles essentiels du quotidien pourraient accroître les difficultés au cours des prochains mois. »
Analyse par groupe d’âge – Taux d’endettement et de défaillance (excluant les prêts hypothécaires)
Endettement moyen (T1 2022) | Variation moyenne de l’endettement sur 12 mois (T1 2022 comp. à T1 2021) | Taux de défaillance (T1 2022) | Variation du taux de défaillance sur 12 mois (T1 2022 comp. à T1 2021) | |||||
18-25 ans | 8 129 | $ | -4,09 | % | 1,37 | % | -3,71 | % |
26-35 ans | 16 832 | $ | 2,83 | % | 1,27 | % | -14,53 | % |
36-45 ans | 25 084 | $ | 3,57 | % | 0,97 | % | -18,09 | % |
46-55 ans | 31 442 | $ | 2,82 | % | 0,72 | % | -19,48 | % |
56-65 ans | 26 165 | $ | 1,12 | % | 0,66 | % | -17,01 | % |
65 ans et plus | 14 386 | $ | 0,35 | % | 0,79 | % | -12,35 | % |
Canada | 20 744 | $ | 1,54 | % | 0,88 | % | -15,66 | % |
Analyse des grandes villes – Taux d’endettement et de défaillance (excluant les prêts hypothécaires)
Ville | Endettement moyen (T1 2022) | Variation moyenne de l’endettement sur 12 mois (T1 2022 comp. à T1 2021) | Taux de défaillance (T1 2022) | Variation du taux de défaillance sur 12 mois (T1 2022 comp. à T1 2021) | ||||
Calgary | 24 987 | $ | -1,22 | % | 1,13 | % | -13,30 | % |
Edmonton | 24 259 | $ | -1,13 | % | 1,36 | % | -11,68 | % |
Halifax | 20 822 | $ | -1,68 | % | 0,96 | % | -20,61 | % |
Montréal | 15 999 | $ | 5,01 | % | 0,76 | % | -18,57 | % |
Ottawa | 18 454 | $ | 2,70 | % | 0,78 | % | -18,82 | % |
Toronto | 19 904 | $ | 4,65 | % | 1,06 | % | -15,71 | % |
Vancouver | 22 449 | $ | 3,64 | % | 0,64 | % | -18,76 | % |
St. John’s | 23 553 | $ | -0,63 | % | 1,10 | % | -20,86 | % |
Fort McMurray | 37 320 | $ | -1,16 | % | 1,55 | % | -9,51 | % |
Analyse des provinces – Taux d’endettement et de défaillance (à l’exclusion des prêts hypothécaires)
Province | Endettement moyen (T1 2022) | Variation moyenne de l’endettement sur 12 mois (T1 2022 comp. à T1 2021) | Taux de défaillance (T1 2022) | Variation du taux de défaillance sur 12 mois (T1 2022 comp. à T1 2021) | ||||
Ontario | 20 878 | $ | 2,87 | % | 0,83 | % | -17,20 | % |
Québec | 17 989 | $ | 2,40 | % | 0,60 | % | -15,10 | % |
Nouvelle-Écosse | 20 568 | $ | -2,02 | % | 1,14 | % | -16,12 | % |
Nouveau-Brunswick | 21 728 | $ | -2,55 | % | 1,25 | % | -15,61 | % |
Île-du-Prince-Édouard | 21 916 | $ | 0,41 | % | 0,78 | % | -24,49 | % |
Terre-Neuve | 22 792 | $ | -0,55 | % | 1,16 | % | -18,97 | % |
Région de l’Est | 21 492 | $ | -1,72 | % | 1,16 | % | -17,05 | % |
Alberta | 25 051 | $ | -1,39 | % | 1,27 | % | -13,22 | % |
Manitoba | 16 670 | $ | -1,34 | % | 1,13 | % | -4,23 | % |
Saskatchewan | 22 269 | $ | -1,80 | % | 1,21 | % | -11,24 | % |
Colombie-Britannique | 21 616 | $ | 2,35 | % | 0,76 | % | -15,83 | % |
Région de l’Ouest | 22 392 | $ | 0,16 | % | 1,03 | % | -13,61 | % |
Canada | 20 744 | $ | 1,54 | % | 0,88 | % | -15,66 | % |
* Les prêts bancaires comparables sont des prêts à tempérament dont la limite se situe entre 5 000 $ et 100 000 $.
** Selon les données d’Equifax pour le T1 2022
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