Grève dans le secteur public au Québec : Le gouvernement de François Legault doit déposer des offres acceptables


MONTRÉAL, 06 nov. 2023 (GLOBE NEWSWIRE) -- Les syndicats du Canada sont solidaires des 420 000 travailleuses et travailleurs membres du Front commun en grève et appuient leurs revendications pour réclamer de meilleures conditions d’exercice d’emploi et de meilleurs salaires.

Le personnel de l’éducation, de la santé et des services sociaux dont 78% sont des femmes, envoient un avertissement clair au gouvernement pour qu’il dépose des offres équitables pour toutes et tous.

« Les revendications du Front commun ne sont pas excessives puisque ces travailleuses et travailleurs ont tenu à bout de bras les réseaux de l’éducation, de la santé, les services sociaux et les organismes gouvernementaux pendant la pandémie », déclare Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada (CTC).

Les négociations entre le Front commun et le gouvernement de François Legault ont commencé il y a plus d’un an et les travailleuses et travailleurs sont sans contrat de travail depuis mars dernier. Le gouvernement du Québec doit comprendre que leurs conditions de travail actuelles sont non seulement insoutenables, mais aussi propres à les inciter à quitter leur emploi, fragilisant ainsi davantage les réseaux de la santé et de l’éducation et des services sociaux.

« Pour la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) affilié au CTC et membre du Front commun, le gouvernement du Québec doit revenir à la raison. Alors que ce même gouvernement s’est attribué des hausses salariales de 30% sur une seule année pour ses ministres et pour les personnes députées, la dernière offre de 10,3% sur 5 ans est une insulte à l’endroit de celles et de ceux qui tiennent les services publics à bout de bras. Les travailleuses et travailleurs réclament non seulement d’être respectés, mais aussi d’être traités de façon équitable avec des salaires décents et des conditions de travail acceptables », déclare la présidente de la FTQ, Magali Picard.

En même temps, et pour la première fois depuis deux décennies, 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques faisant partie de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) se mettent en grève. Plus de 90 % des membres de la FIQ sont des femmes qui ont de l’expérience en prestations de soins. Les professionnelles et professionnels de la santé ont des conditions de travail terribles et demandent à l’actuel gouvernement de proposer des solutions viables.

« La grève générale à laquelle nous assistons aujourd’hui au Québec tient au fait que les travailleuses et travailleurs se défendent, ripostent et exigent mieux. Les travailleuses et travailleurs risquent tout au cours d’une grève, mais ils n’ont pas d’autre moyen de pression que de retirer leurs services. Le message qu’ils transmettent au premier ministre François Legault ne saurait être plus clair : le statu quo n’est plus envisageable », déclare Bea Bruske, présidente du CTC.

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