Bruske : Un an après la conclusion d’accords historiques sur les soins de santé, une triple épidémie et la lenteur du gouvernement sont telles que le système de santé du Canada ne répond toujours pas aux besoins de nos enfants, de nos personnes âgées et de tous les patients gravement malades.
OTTAWA, 18 janv. 2024 (GLOBE NEWSWIRE) -- La triple épidémie de grippe, de virus respiratoire syncitial (VRS) et de COVID a été telle que les temps d’attente des soins d’urgence comptent parmi les plus longs qu’on ait vus alors que le personnel de la santé travaille dans des conditions aberrantes. Le temps presse! Il faut régler la crise de toute urgence, martèle Bea Bruske, présidente du Congrès du travail du Canada.
« Nous avons entendu trop d’histoires d’horreur ayant trait aux soins de santé. Un nouveau-né malade dont l’admission a pris plus de huit heures, une personne âgée attendant plus de 12 heures pour consulter un médecin urgentologue. Une année après la conclusion d’historiques accords sur la santé, les patients ne reçoivent toujours pas les soins qu’ils méritent, dans des délais raisonnables et le personnel de la santé continue de travailler dans des conditions dangereuses et de s’épuiser de plus en plus », met en garde madame Bruske. « Si des mesures concrètes ne sont pas prises pour le réparer, nous vivrons une autre année où le système de santé du Canada ne répondra pas aux besoins de nos enfants, de nos personnes âgées et des personnes gravement malades de tous genres. »
Seules quatre provinces, dont la C.-B. a été la première, ont signé de nouvelles ententes bilatérales. Puisque la date limite du 31 mars aux fins des nouveaux investissements de cette année approche à grands pas, madame Bruske dit que les gouvernements doivent agir rapidement pour conclure des ententes afin de pouvoir mettre en œuvre de nouvelles mesures efficaces.
« La population canadienne veut qu’on l’aide vraiment, ce qui exige que les nouvelles ententes bilatérales comprennent des conditions rigoureuses freinant les dépenses auprès d’agences privées et accroissant radicalement le nombre des postes permanents en soins infirmiers », ajoute madame Bruske. « On n’a jamais vu une séance de photo guérir qui que ce soit. Les travailleurs et travailleuses et leurs familles veulent que le gouvernement fédéral défende les soins aux patients et protège notre système de santé public en empêchant les provinces de tenter de profiter de la crise pour remplir les poches d’investisseurs privés dans le cadre d’une ruineuse privatisation des soins de santé. »
Madame Bruske incite les gouvernements et les partis à s’unir pour mettre en œuvre des solutions à apporter à la crise nationale à l’aide de nouveaux investissements.
« L’entente de soutien et de confiance entre le NPD et le Parti libéral nous a apporté un nouveau programme de soins dentaires qui allégera les pressions sur les salles d’urgence. C’est le genre de progrès innovant que cherche la population canadienne, et pourtant les conservateurs dirigés par M. Poilievre ont voté contre les soins dentaires pour les enfants et les personnes âgées à faible revenu », a conclu madame Bruske. « La dernière fois que Pierre Poilievre et les conservateurs ont été au pouvoir, ils ont unilatéralement amputé de milliards de dollars les fonds versés aux provinces aux fins des soins de santé. Ils ont creusé un grand trou dans notre système de santé, et les nouvelles coupes que prévoient les conservateurs mettraient en péril les soins de santé publics universels du Canada. »
Le Congrès du travail du Canada est l’organisation syndicale la plus grande du Canada, rassemblant des douzaines de syndicats nationaux et internationaux, les fédérations provinciales et territoriales du travail et les conseils du travail communautaires qui représentent plus de 3 millions de travailleurs et travailleuses dans l’ensemble du pays.
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