Lien entre la participation à Olympiques spéciaux et la réduction du risque de diabète chez les personnes ayant une déficience intellectuelle et développementale

Selon une étude indépendante, les participants sont 15 % moins susceptibles de recevoir un diagnostic de diabète


TORONTO, 04 juill. 2024 (GLOBE NEWSWIRE) -- Une nouvelle recherche menée par la Faculté des sciences de la santé de l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario et publiée dans la revue Diabetic Medicine révèle que la participation à la programmation d’Olympiques spéciaux est associée à un risque de diabète considérablement moins élevé chez les adultes ayant une déficience intellectuelle et développementale (DID).

L’étude, dirigée par Meghann Lloyd d’Ontario Tech, s’est penchée sur l’état diabétique de plus de 35 000 jeunes adultes atteints d’une DID en Ontario entre 1995 et 2015.

La nouvelle recherche à long terme au niveau de la population utilise la modélisation statistique des données d’inscription à Olympiques spéciaux et les dossiers médicaux administratifs conservés à l’Institute for Clinical Evaluative Sciences (https://www.ices.on.ca/ - en anglais seulement). Les adultes ayant une déficience intellectuelle et développementale ont été classés en deux groupes : les participants à Olympiques spéciaux et les non-participants. Les taux de diagnostic de diabète au sein de ces groupes ont été calculés et comparés sur une période de 20 ans, et les résultats qui en sont ressortis sont significatifs :

  • Les personnes ayant une déficience intellectuelle et développementale (DID) affichent des taux de diabète plus élevés qu’au sein de la population générale.
  • Cette étude révèle une réduction de 15 % du taux de diabète chez les adultes ayant une DID qui participent à Olympiques spéciaux par rapport aux adultes ayant une DID qui n’y participent pas, sur une période allant jusqu’à 20 ans.
  • Au cours de cette période de 20 ans, les adultes ayant une DID qui ne participent pas à Olympiques spéciaux affichaient un taux de diabète de 11,01 par 1 000 années-personnes, comparativement à 8,41 pour 1 000 années-personnes pour les participants à Olympiques spéciaux.
  • L’âge, le sexe, le type de collectivité (rurale ou urbaine), la richesse et la morbidité des personnes n’ont eu aucune incidence sur les résultats de l’étude.
  • Olympiques spéciaux est une intervention relativement peu coûteuse (comparativement au coût du traitement du diabète), et nos résultats indiquent que la participation à Olympiques spéciaux a un effet favorable important sur l’état de santé.

« C’est la première fois que nous disposons de données probantes très solides à l’échelle de la population qui démontrent que la participation à Olympiques spéciaux engendre des bienfaits importants pour la santé physique des adultes ayant une déficience intellectuelle et développementale, déclare Meghann Lloyd, autrice principale et chercheuse à la Faculté des sciences de la santé de l’Institut universitaire de technologie de l’Ontario. Cette étude révolutionnaire démontre clairement que la participation à Olympiques spéciaux n’est pas qu’un simple loisir. Elle fournit des données convaincantes qui indiquent que la participation à Olympiques spéciaux améliore considérablement l’état de santé des participants, renforçant la notion selon laquelle de tels programmes sportifs inclusifs sont essentiels au bien-être global des personnes ayant une déficience intellectuelle et développementale. Les bienfaits pour la santé observés soulignent l’importance de soutenir et d’élargir l’accès à ces programmes. À la lumière de nos conclusions, nous préconisons l’adoption plus généralisée d’Olympiques spéciaux en tant qu’élément essentiel des stratégies de santé publique visant à améliorer la qualité de vie de cette population. »

La recherche montre que le faible niveau d’activité physique est l’une des principales raisons pour lesquelles les jeunes adultes ayant une DID courent un plus grand risque de développer le diabète que leurs pairs qui n’ont pas de DID. Olympiques spéciaux offre aux jeunes adultes ayant une DID une occasion unique de rehausser leur niveau d’activité physique et un accès aux diverses évaluations de santé et ressources éducatives d’Olympiques spéciaux Canada. L’organisation leur permet en outre de tisser des liens sociaux au sein d’une communauté inclusive. En comparant les taux de diabète chez les participants d’Olympiques spéciaux à ceux des non-participants, la recherche a permis de conclure que le risque de diabète était considérablement plus faible chez les premiers.

« Bien que nous observions directement depuis longtemps ces résultats positifs pour les athlètes d’Olympiques spéciaux, il est gratifiant qu’une étude vienne confirmer ce que nous avons toujours cru, déclare Gail Hamamoto, directrice générale d’Olympiques spéciaux Canada. Étant donné que le diabète est l’une des maladies les plus répandues, les plus invalidantes et les plus coûteuses pour le système de soins santé canadien, il est remarquable de constater les retombées d’Olympiques spéciaux. Cette nouvelle étude révèle que le risque que les athlètes d’Olympiques spéciaux développent le diabète est réduit de 15 % comparativement aux non-participants. Nous savons maintenant que non seulement la participation à nos programmes améliore le bien-être général de chaque athlète d’Olympiques spéciaux en faisant la promotion du mieux-être physique, mental et émotionnel grâce à l’activité et à l’inclusion sociale, mais qu’elle pourrait également engendrer des avantages socioéconomiques importants pour tous les Canadiens. » [Traduction]

Les constatations convaincantes viennent appuyer le rôle essentiel des programmes d’activité physique communautaires inclusifs dans l’amélioration de la vie des personnes ayant une DID. Olympiques spéciaux Canada demeure déterminé à élargir l’accès à ces programmes transformateurs, favorisant ainsi une société plus saine et plus inclusive pour tous.

L’article de recherche a été publié en ligne dans Diabetic Medicine le http://doi.org/10.1111/dme.15393 .

Parmi les possibilités d’entrevue dans les médias, on retrouve les suivantes :

  • Des athlètes d’Olympiques spéciaux qui font part de leur expérience vécue et des membres de leur famille
  • La Dre Meghann Lloyd, professeure, Faculté des sciences de la santé, Institut universitaire de technologie de l’Ontario
  • Gail Hamamoto, directrice générale, Olympiques spéciaux Canada

À PROPOS D’OLYMPIQUES SPÉCIAUX CANADA

La section canadienne de ce mouvement international, fondée en 1974, met à profit les bienfaits transformateurs et la joie du sport pour enrichir la vie des personnes présentant une déficience intellectuelle ou développementale. Actif dans 12 sections provinciales et territoriales, ce mouvement populaire dépasse la sphère sportive pour favoriser l’autonomisation des personnes, changer les attitudes et bâtir des communautés. Des milliers d’athlètes, âgés de deux ans à un âge avancé, sont inscrits à des programmes d’Olympiques spéciaux offerts toute l’année partout au Canada. Pour en apprendre davantage, visitez le www.specialolympics.ca/fr ou abonnez-vous à @SpecialOCanada sur les réseaux sociaux.

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