MONTRÉAL, 17 déc. 2024 (GLOBE NEWSWIRE) -- Les célébrations des Fêtes approchent, et avec elles, l’omniprésence de l’alcool. Cette année, l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) invite la population québécoise à réfléchir à la place de l’alcool à travers une initiative unique : « 7 jours, 7 questions pour repenser la place de l’alcool au Québec ». Inspiré des calendriers de l’avent, cet outil vise à sensibiliser la population aux implications sociales, culturelles, économiques et sanitaires de la consommation d’alcool tout en offrant des astuces pour un temps des Fêtes inclusif et sans pression.
Des chiffres qui interpellent
La banalisation de l’alcool est intimement liée à la santé publique :
- Plus de 4 personnes sur 10 croient que l’alcool peut avoir des bienfaits pour la santé physique lorsqu’il est consommé avec modération, bien que les données démontrent qu’aucune quantité de consommation n’est sans risque ;
- Plus de 8 personnes sur 10 reconnaissent que l’alcool est lié à certains cancers et à d’autres problèmes de santé ;
- L’alcool est associé à plus de 200 maladies et blessures ;
- Les coûts sociaux et de santé associés à l’alcool au Québec atteignaient plus de 3,2 milliards $ en 2020, représentant 39,4 % des coûts attribuables à l’usage de substances psychoactives.
Sans démoniser l’alcool, il est important de rappeler qu’il s’agit d’une substance psychoactive, qui bénéficie d’un traitement médiatique, social et légal différent d’autres substances. Sa banalisation peut exercer une influence sur notre consommation et sur notre santé.
Une campagne en deux volets : réflexion et action
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet Dialogues alcool : s’unir pour faire contrepoids à la banalisation de l’alcool afin de favoriser des choix éclairés. L’ASPQ a piloté un sondage mené par Léger auprès de 1002 adultes au Québec, qui révèle que :
- Plus de 1 personne sur 2 rapporte que l’alcool est toujours ou souvent présent lors d’événements au travail ou avec des proches, une tendance qui se démarque chez les femmes, les jeunes de 18 à 34 ans et les personnes ayant des revenus annuels de plus de 100 000 $, soulignant une exposition pouvant influencer les comportements de consommation particulièrement dans ces groupes ;
- L’exposition à la publicité d’alcool est particulièrement relevée dans les magasins spécialisés dans la vente d’alcool incluant la SAQ (78 %), les bars et les clubs (75 %), les épiceries et les dépanneurs (57 %), une observation particulièrement partagée par les parents d’enfants qui met en lumière l’impact de l’omniprésence des messages sur les jeunes ;
- Plus de 3 personnes sur 4 (77 %) sont en faveur que l’étiquetage des boissons alcoolisées devrait inclure davantage d’information sur la composition des produits (ex. : ingrédients, valeurs nutritionnelles, nombre de verres standards) ce qui indique un intérêt des personnes consommatrices envers la transparence des produits.
En 7 questions clés accompagnées d’outils de réflexion et d’action, l’ASPQ souhaite contribuer à éveiller les consciences sur la place prédominante de l’alcool en explorant des thématiques essentielles comme la place de l’alcool dans les événements culturels et sociaux, l’influence du marketing et la pression sociale à consommer.
À propos de l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ)
L’ASPQ regroupe citoyens et partenaires pour faire de la santé durable, par la prévention, une priorité. Elle soutient le développement social et économique par la promotion d’une conception durable de la santé et du bien-être. La santé durable s’appuie sur une vision à long terme qui, tout en fournissant des soins à tous, s’assure aussi de les garder en santé par la prévention. www.aspq.org.
Contact
Véra Ferret, Responsable des relations publiques
Association pour la santé publique du Québec
Cellulaire : 450-626-8879 – Courriel : vferret@aspq.org