L’association amivantamab plus lazertinib présente le potentiel de devenir la nouvelle norme de soins en tant qu’option de traitement de première intention des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations avec délétions de l’exon 19 ou substitution L858R de l’EGFR1
Dans le cadre de l’étude MARIPOSA de la Phase 3, il a été constaté que l’association amivantamab plus lazertinib réduisait de 30 pour cent le risque de progression de la maladie ou de décès par rapport à l’osimertinib en monothérapie1
BEERSE, BELGIQUE, 18 nov. 2024 (GLOBE NEWSWIRE) -- Janssen-Cilag International NV, une société Johnson & Johnson, annonce ce jour que le Comité des médicaments à usage humain (CMUH) de l’Agence européenne des médicaments (AEM) a recommandé une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour LAZCLUZE®▼ (lazertinib), en association avec RYBREVANT®▼ (amivantamab), pour le traitement de première intention des patients adultes atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) présentant des mutations du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR, de l’anglais « Epidermal Growth Factor Receptor ») par délétion de l’exon 19 (ex19del) ou substitution L858R dans l’exon 21.2 Le CMUH a également recommandé l’approbation de l’extension d’indication de Type II pour l’amivantamab dans la même association.2
« À l’échelle mondiale, le cancer du poumon demeure la première cause de décès liée à un cancer et les patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules avancé muté par l’EGFR ont besoin de nouvelles options de traitement ciblé », indique Henar Hevia, Titulaire d’un doctorat, Responsable du domaine thérapeutique de l’oncologie pour la zone EMOA, chez Johnson & Johnson Innovative Medicine. « Dans l’attente de l’approbation de la Commission européenne, l’association amivantamab + lazertinib pourrait établir une nouvelle norme de soins de première intention. Elle présente le potentiel de retarder de manière significative la progression de la maladie et d’améliorer les résultats dès les premiers stades du traitement, tout en réservant la chimiothérapie pour les stades ultérieurs du traitement, lorsque la résistance devient plus complexe. »
Les avis du CMUH en faveur de l’AMM et de l’extension d’indication de Type II sont étayés par les données issues de l’étude MARIPOSA (NCT04487080) de la Phase 3, évaluant l’amivantamab en association avec le lazertinib par rapport à l’osimertinib dans le traitement de première ligne des patients atteints d’un CPNPC localement avancé ou métastatique avec mutations ex19del de l’EGFR ou substitution L858R dans l’exon 21.1 L’étude a atteint son critère d’évaluation principal. Au suivi médian de 22 mois, elle a réduit le risque de progression de la maladie ou de décès de 30 pour cent par rapport à l’osimertinib (survie sans progression médiane [SSP] : 23,7 mois contre 16,6 mois pour l’osimertinib ; rapport de risque [RR]=0,70 ; intervalle de confifance [IC] à 95 pour cent, 0,58–0,85 ; valeur P<0,001) évaluée par un comité de relecture indépendant centralisé en aveugle (BICR, de l’anglais « blinded independent central review »).1 En données comparées par rapport à osimertiniba, la durée de réponse (DR) était considérablement plus longue pour les patients recevant amivantamab plus lazertinib, avec une amélioration à neuf mois de la DR médiane (25,8 contre 16,8 mois).1
Les résultats de l’étude MARIPOSA ont été présentés à l’occasion du symposium présidentiel organisé dans le cadre du Congrès 2023 de la Société européenne d’oncologie médicale (ou « ESMO » pour « European Society of Medical Oncology »). Les données de suivi à plus long terme ont été présentées lors de la Conférence internationale sur le cancer du poumon (ou « WCLC » pour « World Conference on Lung Cancer ») de l’International Association for the Study of Lung Cancer (IASLC).1,3
L’étude MARIPOSA exigeait que tous les patients subissent une série d’imageries cérébrales obtenues par résonance magnétique (IRM) afin de détecter ou de surveiller les métastases cérébrales, une mesure qui n’était pas mise en œuvre dans la majorité des études antérieures portant sur le CPNPC muté par l’EGFR.1 Le critère d’évaluation principal de la SSP dans l’étude MARIPOSA comprenait les événements du système nerveux central (SNC) détectés par des IRM cérébrales en série.1 La SSP médiane après censure des premières progressions dans le SNC uniquement était de 27,5 mois pour l’association amivantamab et lazertinib, contre 18,4 mois pour l’osimertinib (RR=0,68 ; IC à 95 pour cent, 0,55–0,83; P<0,001**).1,4
Les données de suivi à plus long terme montrent une tendance globale de survie fortement favorable pour l’association amivantamab et lazertinib par rapport à l’osimertinib.3 Après trois ans (à raison d’un suivi médian de 31,1 mois), 61 pour cent des patients recevant l’association amivantamab plus lazertinib étaient toujours en vie, contre 53 pour cent des patients traités par osimertinib, selon une analyse réalisée à la demande d’une autorité sanitaire*** (SG médiane non estimable [NE] par rapport à 37,3 mois ; RR=0,77 ; IC à 95 pour cent, 0,61-0,96 ; valeur nominale P =0,019).3
Le profil d’inocuité de l’association amivantamab + lazertinib était cohérent avec les profils rapportés par les études des la Phases 1-2, avec principalement des effets indésirables (EI) de grade 1 ou 2.1 La toxicité était largement gérable avec des interruptions et des réductions des doses, accompagnées de mesures de soins complémentaires, généralement utilisées dans le traitement des patients atteints de CPNPC.1 Les effets indésirables apparus sous traitement les plus courants, quel que soit le grade, étaient la paronychie (68 pour cent), les réactions liées à la perfusion (63 pour cent) et une éruption cutanée (62 pour cent).1 L’association amivantamab + lazertinib présentait des taux plus élevés d’EI liés à l’EGFR et à la TEM et de thromboembolie veineuse par rapport à l’osimertinib, à l’exception de la diarrhée, dont les taux étaient plus élevés pour l’osimertinib.1 Les effets indésirables de grade 3 ou plus apparus sous traitement le plus couramment observés étaient une éruption cutanée (15 pour cent), la paronychie (11 pour cent) et une dermatose acnéiforme (8 pour cent).1 Le taux d’arrêt de tous les traitements de l’étude en raison d’effets indésirables liés au traitement pour l’association d’amivantamab plus lazertinib était de 10 pour cent.1 Le taux de pneumopathies interstitielles (dont la pneumonie) était inférieur à 3 pour cent dans les deux bras.1
« Ces avis favorables rendus par le CMUH marquent une étape cruciale dans notre mission visant à fournir des thérapies de première intention porteuses de changement pour les personnes atteintes de CPNPC muté par l’EGFR », relève Kiran Patel, Docteur en Médecine, Vice-président, Responsable du développement clinique pour les tumeurs solides chez Johnson & Johnson Innovative Medicine. « Sur la base des résultats prometteurs toujours plus nombreux publiés à ce jour et de notre programme de développement clinique continu, nous pensons que l’amivantamab présente le potentiel de devenir un traitement fondamental pour le CPNPC lié à l’EGFR et à la TEM. »
À propos de l’étude MARIPOSA
L’étude MARIPOSA (NCT04487080), qui a inclus 1 074 patients, est une étude randomisée de la Phase 3 évaluant l’amivantamab en association avec le lazertinib par rapport à l’osimertinib et au lazertinib en monothérapie dans le traitement de première ligne des patients atteints d’un CPNPC localement avancé ou métastatique avec mutations ex19del de l’EGFR ou substitution L858R de l’exon 21.1 Le critère d’évaluation principal de l’étude est la SSP (selon les critères RECIST v1.1‡) évaluée en relecture centralisée par un comité indépendant.1 Les critères d’évaluation secondaires comprennent la survie globale (SG), le taux de réponse global (TRG), la durée de réponse (DR), la deuxième survie sans progression (SSP2) et la SSP intracrânienne.1
L’étude MARIPOSA exigeait que tous les patients subissent une série d’imageries cérébrales par IRM afin de détecter ou surveiller les métastases cérébrales, une mesure qui n’avait pas été mise en œuvre dans la majorité des études antérieures portant sur le CPNPC muté par l’EGFR.1 Le critère d’évaluation principal de la SSP dans l’étude MARIPOSA comprenait les événements du système nerveux central (SNC) détectés par la série d’IRM cérébrales.1 La SSP extracrânienne, qui pourrait se rapprocher davantage de ce qui serait observé dans d’autres essais, a également été analysée dans l’étude MARIPOSA.1
À propos de l’amivantamab
L’amivantamab est un anticorps bispécifique anti EGFR-MET entièrement humain dont l’action cible les tumeurs présentant des mutations activatrices et résistantes de l’EGFR ainsi que des mutations et amplifications MET, et exploite le système immunitaire5,6,7,8
La Commission européenne (CE) a accordé une autorisation de mise sur le marché pour l’amivantamab selon les indications suivantes :9
- En association avec le carboplatine et le pémétrexed, dans le traitement des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé avec mutations par délétions de l’exon 19 ou substitution L858R de l’EGFR, après échec d’un traitement antérieur incluant un ITK de l’EGFR
- En monothérapie, pour le traitement des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations activatrices de l’exon 20 de l’EGFR, après échec d’un traitement à base de platine
- En association avec le carboplatine et le pémétrexed, pour le traitement de première intention des patients adultes atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avancé présentant des mutations activatrices de l’exon 20 de l’EGFR
En février 2024, une demande d’extension d’indication de Type II a été déposée auprès de l’AEM en fonction de l’étude MARIPOSA pour l’amivantamab en association avec le lazertinib dans le traitement de première ligne des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations de l’EGFR fréquentes par délétion ex19del ou substitution L858R.10 En mai 2024, une demande d’extension de l’autorisation de mise sur le marché de l’amivantamab a été déposée en vue d’obtenir l’autorisation de l’utilisation d’une formulation sous-cutanée (SC) de l’amivantamab en association avec le lazertinib pour le traitement de première intention des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé avec mutations ex19del ou L858R de l’EGFR, et pour l’utilisation de l’amivantamab en monothérapie par voie SC chez les patients adultes atteints d’un CPNPC avancé avec mutations d’insertion de l’exon 20 activatrices de l’EGFR, après échec d’un traitement à base de platine.11
Pour obtenir une liste complète des effets indésirables et des informations concernant la posologie et l’administration, les contre-indications et les autres précautions d’emploi de l’amivantamab, veuillez consulter le Résumé des caractéristiques du produit.9
▼ Conformément à la réglementation de l’AEM relative aux nouveaux médicaments, l’amivantamab fait l’objet d’une surveillance supplémentaire.
À propos du lazertinib
En 2018, Janssen Biotech, Inc. a conclu un accord de licence et de collaboration avec Yuhan Corporation pour le développement du lazertinib. Le lazertinib est un inhibiteur de la tyrosine kinase de troisième génération, administré par voie orale qui pénètre dans le cerveau et cible à la fois la mutation T790M et les mutations activatrices de l’EGFR, tout en épargnant l’EGFR de type sauvage.12 Une analyse de l’efficacité et de l’innocuité du lazertinib issue des données de l’étude LASER301 de la Phase 3 a été publiée dans The Journal of Clinical Oncology en 2023.12
▼ Conformément aux réglementations de l’AEM relatives aux nouveaux médicaments, le lazertinib fait l’objet d’un contrôle supplémentaire.
À propos du cancer du poumon non à petites cellules
En Europe, on estime que 484 306 personnes ont reçu un diagnostic de cancer du poumon en 2022.13 Le CPNPC représente 85 pour cent de tous les cas de cancer.14 Le cancer du poumon est le cancer le plus meurtrier en Europe, provoquant plus de décès que le cancer du sein et le cancer de la prostate combinés.13
Les principaux sous-types de CPNPC sont l’adénocarcinome, le carcinome épidermoïde et le carcinome à grandes cellules.13 Parmi les mutations « driver » les plus fréquentes dans le CPNPC figurent les altérations de l’EGFR, un récepteur à activité tyrosine kinase contrôlant la croissance et la division cellulaires.14,15 Les mutations de l’EGFR sont présentes chez 10 à 15 pour cent des patients occidentaux atteints d’un CPNPC avec histologie d’adénocarcinome et chez 40 à 50 pour cent des patients asiatiques.16,17,18,19 Les mutations ex19del ou L858R de l’exon 21 sont les mutations de l’EGFR les plus fréquentes.20 Le taux de survie à cinq ans pour les patients atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations de l’EGFR, traités par des ITK de l’EGFR, est inférieur à 20 pour cent et entre 25 et 32 pour cent des patients recevant osimertinib, le traitement de première ligne de référence actuel, ne restent pas en vie suffisamment longtemps pour accéder au traitement de deuxième ligne.21,22,23
À propos de Johnson & Johnson
Chez Johnson & Johnson, nous pensons que la santé est essentielle. Notre force, en termes d’innovation, dans les soins de santé nous permet de construire un monde dans lequel nous contribuons à la fois à prévenir et à soigner les maladies complexes, où les traitements sont plus adaptés et moins invasifs et où les solutions sont personnelles. Grâce à notre expertise en matière d’innovation au service de la médecine et de technologie médicale, nous sommes particulièrement bien placés pour apporter un souffle nouveau à l’ensemble des solutions de santé d’aujourd’hui afin de réaliser les percées de demain et d’avoir un impact profond sur la santé de l’humanité.
Pour en savoir plus, consultez le site https://innovativemedicine.jnj.com/emea/. Suivez-nous sur http://www.linkedin.com/company/jnj-innovative-medicine-emea. Janssen-Cilag International NV, Janssen Research & Development, LLC, Janssen Biotech, Inc. et Janssen-Cilag, S.A. sont des sociétés de Johnson & Johnson.
Mises en garde concernant les déclarations prospectives
Le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » au sens de la loi américaine Private Securities Litigation Reform Act de 1995, et relatives au développement des produits et les bénéfices potentiels ainsi que l’impact du traitement par amivantamab et lazertinib. Il est conseillé au lecteur de ne pas s’y fier indûment. Ces déclarations reposent sur les attentes actuelles d’événements futurs. Si les hypothèses sous-jacentes s’avèrent inexactes ou si des risques ou incertitudes connus ou inconnus se matérialisent, les résultats réels pourraient différer sensiblement des attentes et des projections de Janssen-Cilag International NV, Janssen Research & Development, LLC, Janssen Biotech, Inc., Janssen-Cilag, S.A., et/ou Johnson & Johnson. Les risques et incertitudes comprennent, de manière non exhaustive, les enjeux et incertitudes inhérents à la recherche et au développement de produits, notamment l’incertitude du succès clinique et d’obtention des autorisations réglementaires ; l’incertitude du succès commercial ; les difficultés et retards de fabrication ; la concurrence, et particulièrement les avancées technologiques, les nouveaux produits et les brevets obtenus par nos concurrents ; les contestations de brevets ; les problèmes d’efficacité ou de sécurité des produits entraînant des rappels de produits ou des mesures réglementaires ; les changements de comportement et des habitudes de dépenses des acheteurs de produits et services de soins de santé ; les évolutions juridiques et réglementaires applicables, y compris les réformes mondiales des soins de santé ; et les tendances à la maîtrise des coûts des soins de santé. Une liste et des descriptions supplémentaires de ces risques, incertitudes et autres facteurs figurent dans le rapport annuel de Johnson & Johnson déposé sous formulaire 10-K pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, y compris aux rubriques intitulées « Mise en garde concernant les déclarations prospectives » et « Alinéa 1A. Facteurs de risque » et dans les rapports trimestriels ultérieurs de Johnson & Johnson sous formulaire 10-Q et autres documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission. Des exemplaires de ces documents sont disponibles en ligne à l’adresse http://www.sec.gov/, http://www.jnj.com/ ou sur demande auprès de Johnson & Johnson. Aucune des sociétés Janssen-Cilag International NV, Janssen Research & Development, LLC, Janssen Biotech, Inc., Janssen-Cilag, S.A., ni Johnson & Johnson ne s’engagent à mettre à jour les déclarations prospectives à la suite de nouvelles informations ou d’événements ou développements futurs.
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Le Professeur Felip a été consultant pour Janssen-Cilag International NV ; il n’a pas été rémunéré pour son travail médiatique.
** Valeur nominale P ; ce critère d’évaluation était exploratoire et ne faisait pas partie des tests d’hypothèses hiérarchiques.
***Cette analyse a été demandée par les autorités sanitaires et a nécessité des dépenses alpha nominales. Une valeur P ≤0,00001 était requise pour la signification statistique.
‡ Les critères RECIST (version 1.1) font référence aux critères d’évaluation de la réponse dans les tumeurs solides, qui constituent une méthode standard de mesure de la réponse des tumeurs solides au traitement et qui se basent sur le fait que les tumeurs rétrécissent, restent les mêmes ou grossissent.
1 Cho BC, et al. Amivantamab Plus Lazertinib in Previously Untreated EGFR-Mutated Advanced NSCLC. The New England Journal of Medicine 2024. doi:10.1056/NEJMoa2403614. Disponible à l’adresse : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2403614. Consulté en novembre 2024.
2 Agence européenne des médicaments. Points forts de la réunion du Comité des médicaments à usage humain (CMUH) 11-14 novembre 2024. Disponible à l’adresse : https://www.ema.europa.eu/en/news/meeting-highlights-committee-medicinal-products-human-use-chmp-11-14-november-2024. Consulté en novembre 2024.
3 Gadgeel SM, et al. Amivantamab Plus Lazertinib vs Osimertinib in First-line EGFR-mutant Advanced NSCLC: Longer Follow-up of the MARIPOSA Study. IASLC WCLC 2024. 8 septembre 2024.
4 Cho BC P, et al. Amivantamab Plus Lazertinib vs Osimertinib as First-line Treatment in Patients With EGFR-mutated, Advanced Non-small Cell Lung Cancer (NSCLC): Primary Results From MARIPOSA, a Phase 3, Global, Randomized, Controlled Trial. Congrès de l’European Society for Medical Oncology 2023. 23 octobre 2023.
5 Grugan KD, et al. Fc-mediated activity of EGFR x c-Met bispecific antibody JNJ-61186372 enhanced killing of lung cancer cells. MAbs 2017;9(1):114-126.
6 Moores SL, et al. A Novel Bispecific Antibody Targeting EGFR and cMet Is Effective against EGFR Inhibitor-Resistant Lung Tumors. Cancer Res 2016;76(13)(suppl 27216193):3942-3953.
7 Yun J, et al. Antitumor Activity of Amivantamab (JNJ-61186372), an EGFR–MET Bispecific Antibody, in Diverse Models of EGFR Exon 20 Insertion–Driven NSCLC. Cancer Discov 2020;10(8):1194-1209.
8 Vijayaraghavan S, et al. Amivantamab (JNJ-61186372), an Fc Enhanced EGFR/cMet Bispecific Antibody, Induces Receptor Downmodulation and Antitumor Activity by Monocyte/Macrophage Trogocytosis. Mol Cancer Ther 2020;19(10):2044-2056.
9 Agence européenne des médicaments. Résumé des caractéristiques du produit de l’amivantamab. Août 2024. Disponible à l’adresse : https://www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/rybrevant-epar-product-information_en.pdf. Consulté en novembre 2024.
10 Janssen.com/EMEA. Janssen Submits Type II Extension of Indication Application to the European Medicines Agency Seeking Approval of RYBREVANT®▼ (amivantamab), in combination with Lazertinib, for the First-Line Treatment of Patients with EGFR Mutated Non-Small Cell Lung Cancer. Disponible à l’adresse : https://innovativemedicine.jnj.com/emea/newsroom/immunology/janssen-submits-type-ii-extension-of-indication-application-to-the-european-medicines-agency-seeking-approval-of-rybrevant-amivantamab-in-combination-with-lazertinib-for-the-first-line-treatment-of-patients-with-egfr-mutated-non-small-cell-lung-cancer. Consulté en novembre 2024.
11 Janssen.com/EMEA. Johnson & Johnson submits application to the European Medicines Agency seeking approval of subcutaneous formulation of RYBREVANT®▼ (amivantamab) for the treatment of patients with EGFR-mutated non-small cell lung cancer. Disponible à l’adresse : https://innovativemedicine.jnj.com/emea/newsroom/oncology/johnson-johnson-submits-application-to-the-european-medicines-agency-seeking-approval-of-subcutaneous-formulation-of-rybrevant-amivantamab-for-the-treatment-of-patients-with-egfr-mutated-non-small-cell-lung-cancer. Consulté en novembre 2024.
12 Cho, BC, et al. Lazertinib versus gefitinib as first-line treatment in patients with EGFR-mutated advanced non-small-cell lung cancer: Results From LASER301. J Clin Oncol. 2023;41(26):4208-4217.
13 Global Cancer Observatory. Cancer Today. Disponible à l’adresse : https://gco.iarc.who.int/media/globocan/factsheets/populations/908-europe-fact-sheet.pdf. Consulté en novembre 2024.
14 Zappa C, et al. Non-small cell lung cancer: current treatment and future advances. Transl Lung Cancer Res 2016;5(3):288–300.
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17 Burnett H, et al. Epidemiological and clinical burden of EGFR exon 20 insertion in advanced non-small cell lung cancer: a systematic literature review. Extrait présenté à l’occasion de la Réunion annuelle de la Conférence mondiale sur le cancer du poumon (Singapour) ; 29 janvier 2021.
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22 Nieva J, et al. A real-world (rw) observational study of long-term survival (LTS) and treatment patterns after first-line (1L) osimertinib in patients (pts) with epidermal growth factor receptor (EGFR) mutation-positive (m) advanced non-small cell lung cancer (NSCLC). Ann Oncol 2023;34, S774.
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Novembre 2024
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