Cette association multicible sans chimiothérapie a démontré sa supériorité par rapport à l’osimertinib administré en monothérapie dans le cadre d’un traitement de première ligne chez les patients atteints d’un CPNPC avec mutation de l’EGFR1
Dans le cadre de l’étude de la Phase 3 MARIPOSA, il a été constaté que l’association amivantamab plus lazertinib réduisait de 30 pour cent le risque de progression de la maladie ou de décès par rapport à l’osimertinib en monothérapie, une réduction significative1
BEERSE, BELGIQUE, 02 janv. 2025 (GLOBE NEWSWIRE) -- Janssen-Cilag International NV, une société Johnson & Johnson, annonce ce jour l’autorisation par la Commission Européenne (CE) d’une extension d’indication de variation de Type II pour RYBREVANT®▼ (amivantamab), en association avec LAZCLUZE®▼ (lazertinib), dans le cadre du traitement de première ligne des patients adultes atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avancé et porteurs de mutations du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR) par délétions de l’exon 19 (ex19del) ou substitutions L858R de l’exon 21.
« Les patients atteints d’un CPNPC avancé et porteurs de mutations de l’EGFR nécessitent de toute urgence de nouvelles options thérapeutiques en première ligne. » indique la Docteure Enriqueta Felip, M.D., Ph.D, Responsable de l’Unité des Cancers du Thorax à l’Hôpital Universitaire Vall d’Hebron de Barcelone, en Espagne*. « L’association de l’amivantamab et du lazertinib a permis d’observer des améliorations significatives en matière de survie, sans progression par rapport à l’osimertinib administré en monothérapie chez les patients atteints d’un CPNPC avancé non préalablement traité et porteurs de mutations de l’EGFR, y compris ceux présentant des métastases cérébrales. Cette autorisation de la Commission Européenne vient élargir les options thérapeutiques de première ligne et instituer un nouveau traitement de référence pour les patients éligibles. »
Le cancer du poumon est le plus meurtrier des cancers en Europe, et le CPNPC représente 85 pour cent de tous les cas de cancer du poumon.2,3 Le CPNPC avec statut positif de mutation de lEGFR fait référence à un sous-type de cancer du poumon causé par des mutations spécifiques du gène EGFR.4 S’il existe différents types de mutations de l’EGFR, les mutations ex19del de l’EGFR et L858R de l’exon 21 de l’EGFR sont les plus courantes, et représentent entre 85 et 90 pour cent des mutations.4 Les patients sont souvent traités au moyen de thérapies ciblées appelées inhibiteurs de la tyrosine kinase (ITK) de l’EGFR.5 Cependant, la résistance au traitement ou la récidive de la maladie constituent toujours des difficultés importantes, et il importe d’identifier rapidement de nouvelles thérapies ciblées alternatives à administrer plus tôt dans le parcours de traitement en vue de lutter contre la résistance et améliorer les résultats en matière de survie.6,7
« Cette autorisation représente un progrès majeur pour les personnes qui doivent quotidiennement faire face aux effets dévastateurs du cancer du poumon non à petites cellules avec mutation de l’EGFR, trop souvent confrontées à un pronostic défavorable et à des options thérapeutiques limitées », observe la Docteure Henar Hevia, Ph.D., Directrice Principale du Secteur Thérapeutique de l’Oncologie pour la région EMOA. « L’association de l’amivantamab et du lazertinib illustre tout le potentiel de la médecine de précision ciblée, et propose une approche thérapeutique sur mesure, axée sur les facteurs génétiques sous-jacents de la maladie pour éviter ou retarder le recours à la chimiothérapie. »
L’approbation de la CE est étayée par les résultats de l’étude MARIPOSA de la Phase 3 (NCT04487080), portant sur l’amivantamab en association avec le lazertinib par rapport à l’osimertinib en tant que traitement de première ligne chez les patients atteints d’un CPNPC localement avancé ou métastatique porteurs de mutations ex19del de l’EGFR ou de mutations L858R par substitution de l’exon 21.1 Présentée lors d’une session de la conférence présidentielle au congrès 2023 de l’European Society of Medical Oncology (ESMO), l’étude a atteint son critère d’évaluation principal, à savoir la survie sans progression (SSP), avec un suivi médian de 22 mois, l’association amivantamab plus lazertinib a permis d’observer une réduction du risque de progression de la maladie ou de décès de 30 pour cent par rapport à l’osimertinib (SSP médiane : 23,7 mois contre 16,6 mois ; risque relatif [RR] = 0,70 ; intervalle de confiance [IC] à 95 pour cent, 0,58 - 0,85 ; P<0,001), selon l’évaluation d’un comité de relecture centralisée (ou BICR, de l’anglais blinded independent central review).1 La durée de réponse (DR) médiane était plus longue pour les patients recevant de l’amivantamab et du lazertinib par rapport à ceux recevant de l’osimertinib, et s’accompagnait d’une amélioration de neuf mois (25,8 contre 16,8 mois).1
Le profil d’innocuité de l’association amivantamab et lazertinib était cohérent avec les profils rapportés par les études des la Phases 1-2, avec principalement des effets indésirables (EI) de Grade 1 ou 2.1 La toxicité était largement gérable avec des interruptions et des réductions de doses, accompagnées de mesures de soins complémentaires, généralement utilisées dans le traitement des patients atteints de CPNPC.1 Les effets indésirables apparus sous traitement les plus courants, indépendamment de leur grade, étaient la paronychie (68 pour cent), les réactions liées à la perfusion (63 pour cent) et une éruption cutanée (62 pour cent).1 L’association amivantamab et lazertinib présentait des taux plus élevés d’EI liés à l’EGFR et à la TEM et de thromboembolie veineuse par rapport à l’osimertinib, à l’exception de la diarrhée, dont les taux étaient plus élevés pour l’osimertinib.1 Les effets indésirables de Grade 3 ou plus apparus sous traitement les plus couramment observés étaient une éruption cutanée (15 pour cent), la paronychie (11 pour cent) et une dermatose acnéiforme (8 pour cent).1 Le taux d’arrêt de tous les traitements de l’étude en raison d’effets indésirables liés au traitement pour l’association d’amivantamab plus lazertinib était de 10 pour cent.1 Le taux de pneumopathies interstitielles (dont la pneumonie) était inférieur à trois pour cent dans les deux bras1.
À la suite d’un avis favorable de la part du Comité des médicaments à usage humain (CMUH) le mois dernier,8 une décision de la Commission Européenne relative à une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour le lazertinib pour l’indication correspondante en tant que traitement combiné est en attente.
- FIN -
Notes aux rédacteurs
À propos de l’étude MARIPOSA
L’étude MARIPOSA (NCT04487080), qui a inclus 1 074 patients, est une étude randomisée de la Phase 3 évaluant l’amivantamab en association avec le lazertinib par rapport à l’osimertinib et au lazertinib en monothérapie dans le traitement de première ligne des patients atteints d’un CPNPC localement avancé ou métastatique avec mutations ex19del de l’EGFR ou substitution L858R de l’exon 21.1 Le critère d’évaluation principal de l’étude est la SSP (selon les critères RECIST v1.1‡) évaluée en relecture centralisée par un comité indépendant.1 Les critères d’évaluation secondaires comprennent la survie globale (SG), le taux de réponse global (TRG), la durée de réponse (DR), la deuxième survie sans progression (SSP2) et la SSP intracrânienne.1
L’étude MARIPOSA exigeait que tous les patients subissent une série d’imageries cérébrales obtenues par résonance magnétique (IRM), un aspect important dans le cas d’une maladie dans laquelle près de 30 pour cent des patients développent des métastases cérébrales.1,9 Le critère d’évaluation principal de l’étude MARIPOSA, la SSP, intégrait les effets liés au système nerveux central (SNC) détectés lors des séries d’IRM cérébrales.1 Au moment de la censure des premières données de progression impliquant le SNC uniquement, la SSP médiane était de 27,5 mois pour l’association amivantamab plus lazertinib, contre 18,5 mois pour l’osimertinib (RR =0,68 ; IC à 95 pour cent : 0,56 - 0,83 ; P<0,001**).1 La SSP extracrânienne, qui pourrait se rapprocher des résultats observés dans d’autres essais, a également été explorée dans l’étude MARIPOSA.1
Les données de suivi à plus long terme présentées lors de la Conférence mondiale sur le cancer du poumon (ou WCLC pour World Conference on Lung Cancer) de l’International Association for the Study of Lung Cancer (IASLC) ont démontré une tendance favorable prononcée en matière de survie globale (SG) pour l’amivantamab plus lazertinib par rapport à l’osimertinib. À trois ans (suivi médian de 31,1 mois), 61 pour cent des patients recevant l’association amivantamab plus lazertinib étaient encore en vie, contre 53 pour cent des patients traités avec l’osimertinib, selon une analyse réalisée à la demande d’une autorité sanitaire*** (SG médiane non estimable [NE] contre 37,3 mois ; RR = 0,77 ; IC à 95 pour cent, 0,61-0,96 ; valeur P nominale = 0,019).10
À propos de l’Amivantamab
L’amivantamab est un anticorps bispécifique anti EGFR-MET entièrement humain dont l’action cible les tumeurs présentant des mutations activatrices et de résistance de l’EGFR ainsi que des mutations et amplifications de MET, et exploite le système immunitaire.11,12,13,14
La Commission Européenne (CE) a accordé une autorisation de mise sur le marché de l’amivantamab selon les indications suivantes:15
- En association avec le carboplatine et le pémétrexed, dans le traitement des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé avec mutations de l’EGFR par délétions de l’exon 19 ou substitution L858R de l’exon 21, après échec d’un traitement antérieur incluant un ITK de l’EGFR
- En monothérapie, pour le traitement des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations activatrices de l’exon 20 de l’EGFR, après échec d’un traitement à base de platine
- En association avec le carboplatine et le pémétrexed, pour le traitement de première intention des patients adultes atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) avancé présentant des mutations activatrices de l’exon 20 de l’EGFR
- En association avec le lazertinib pour le traitement de première ligne des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé avec mutations de l’EGFR par délétions de l’exon 19 ou substitution L858R de l’exon 21
En mai 2024, une demande d’extension de l’autorisation de mise sur le marché de l’amivantamab a été déposée en vue d’obtenir l’autorisation de l’utilisation d’une formulation sous-cutanée (SC) de l’amivantamab en association avec le lazertinib dans le traitement de première ligne des patients adultes atteints d’un CPNPC avancé avec mutations de l’EGFR de type ex19del ou L858R, et pour l’utilisation de l’amivantamab en monothérapie par voie SC chez les patients adultes atteints d’un CPNPC avancé avec mutations par insertion de l’exon 20 activatrices de l’EGFR, après échec d’un traitement à base de platine.16
Pour obtenir la liste complète des effets indésirables et des informations sur la posologie et l’administration, les contre-indications et les autres précautions d’emploi de l’amivantamab, veuillez consulter le résumé des caractéristiques du produit.15
▼ Conformément à la réglementation de l’AEM relative aux nouveaux médicaments, l’amivantamab fait l’objet d’une surveillance supplémentaire.
À propos du Lazertinib
En 2018, Janssen Biotech, Inc., a conclu un accord de licence et de collaboration avec Yuhan Corporation pour le développement du lazertinib. Le lazertinib est un ITK de l’EGFR de troisième génération administré par voie orale, qui pénètre dans le cerveau et cible à la fois la mutation T790M et les mutations activatrices de l’EGFR, tout en épargnant l’EGFR de type sauvage.17 Une analyse de l’efficacité et de l’innocuité du lazertinib issue des données de l’étude de la Phase 3 LASER301 a été publiée dans The Journal of Clinical Oncology en 2023.17
▼ Conformément à la réglementation de l’AEM relative aux nouveaux médicaments, le lazertinib fait l’objet d’une surveillance supplémentaire.
À propos du Cancer du Poumon Non à Petites Cellules
En Europe, on estime que 484 306 personnes ont reçu un diagnostic de cancer du poumon en 2022.2 Le CPNPC représente 85 pour cent de tous les cas de cancer du poumon.3 Le cancer du poumon est le plus meurtrier des cancers en Europe, et cause plus de décès que le cancer du sein et de la prostate réunis.2
Les principaux sous-types de CPNPC sont l’adénocarcinome, le carcinome épidermoïde et le carcinome à grandes cellules.3 Parmi les mutations « driver » les plus fréquentes dans le CPNPC figurent les altérations de l’EGFR, un récepteur à activité tyrosine kinase contrôlant la croissance et la division cellulaires.3,18 Les mutations de l’EGFR sont présentes chez 10 à 15 pour cent des patients occidentaux atteints d’un CPNPC avec histologie d’adénocarcinome et chez 40 à 50 pour cent des patients asiatiques.19,20,21,22 Les mutations ex19del ou L858R de l’exon 21 sont les mutations de l’EGFR les plus fréquentes.23 Le taux de survie à cinq ans pour les patients atteints d’un CPNPC avancé présentant des mutations de l’EGFR et traités par des ITK de l’EGFR est inférieur à 20 pour cent, et entre 25 et 32 pour cent des patients recevant de l’osimertinib, le traitement de première ligne de référence actuel, ne restent pas suffisamment longtemps en vie pour accéder au traitement de deuxième ligne.24,25,26
À propos de Johnson & Johnson
Chez Johnson & Johnson, nous pensons que la santé est essentielle. Notre force, en termes d’innovation, dans les soins de santé nous permet de construire un monde dans lequel nous contribuons à la fois à prévenir et à soigner les maladies complexes, où les traitements sont plus adaptés et moins invasifs et où les solutions sont personnelles. Grâce à notre expertise en matière d’innovation au service de la médecine et de technologie médicale, nous sommes particulièrement bien placés pour apporter un souffle nouveau à l’ensemble des solutions de santé d’aujourd’hui afin de réaliser les percées de demain et d’avoir un impact profond sur la santé de l’humanité.
Pour en savoir plus, consultez le site https://innovativemedicine.jnj.com/emea/. Suivez-nous sur http://www.linkedin.com/company/jnj-innovative-medicine-emea. Janssen-Cilag International NV, Janssen Research & Development, LLC, Janssen Biotech, Inc. et Janssen-Cilag, S.A. sont des sociétés de Johnson & Johnson.
Mises en garde concernant les déclarations prospectives
Le présent communiqué de presse contient des « déclarations prospectives » au sens de la loi américaine Private Securities Litigation Reform Act de 1995, et relatives au développement des produits et aux bénéfices potentiels ainsi qu’à l’effet du traitement par amivantamab et lazertinib. Il est conseillé au lecteur de ne pas s’y fier indûment. Ces déclarations reposent sur les attentes actuelles d’événements futurs. Si les hypothèses sous-jacentes s’avèrent inexactes ou si des risques ou incertitudes connus ou inconnus se matérialisent, les résultats réels pourraient différer sensiblement des attentes et des projections de Janssen-Cilag International NV, Janssen Research & Development, LLC, Janssen Biotech, Inc., Janssen-Cilag, S.A., et/ou Johnson & Johnson. Les risques et incertitudes comprennent, de manière non exhaustive, les enjeux et incertitudes inhérents à la recherche et au développement de produits, notamment l’incertitude du succès clinique et d’obtention des autorisations réglementaires ; l’incertitude du succès commercial ; les difficultés et retards de fabrication ; la concurrence, et particulièrement les avancées technologiques, les nouveaux produits et les brevets obtenus par nos concurrents ; les contestations de brevets ; les problèmes d’efficacité ou de sécurité des produits entraînant des rappels de produits ou des mesures réglementaires ; les changements de comportement et des habitudes de dépenses des acheteurs de produits et services de soins de santé ; les évolutions juridiques et réglementaires applicables, y compris les réformes mondiales des soins de santé ; et les tendances à la maîtrise des coûts des soins de santé. Une liste et des descriptions supplémentaires de ces risques, incertitudes et autres facteurs figurent dans le rapport annuel de Johnson & Johnson déposé sous formulaire 10-K pour l’exercice clos le 31 décembre 2023, y compris aux rubriques intitulées « Mise en garde concernant les déclarations prospectives » et « Alinéa 1A. Facteurs de risque », ainsi que dans les rapports trimestriels ultérieurs de Johnson & Johnson sous formulaire 10-Q et autres documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission. Des exemplaires de ces documents sont disponibles en ligne à l’adresse http://www.sec.gov/, http://www.jnj.com/ ou sur demande auprès de Johnson & Johnson. Ni Janssen-Cilag International NV, Janssen Research & Development, LLC, Janssen Biotech, Inc., Janssen-Cilag, S.A., ni Johnson & Johnson ne s’engagent à mettre à jour les déclarations prospectives à la suite de nouvelles informations ou d’événements ou développements futurs.
© Janssen-Cilag International NV, Inc. 2024. Tous droits réservés.
* La Professeure Felip a été consultante pour Janssen-Cilag International NV ; elle n’a pas été rémunérée pour son travail auprès des médias.
** Valeur nominale P ; ce critère d’évaluation était exploratoire et ne faisait pas partie des tests d’hypothèses hiérarchiques.
*** Cette analyse a été demandée par les autorités sanitaires et a nécessité des dépenses alpha nominales. Une valeur P ≤0,00001 était requise pour la signification statistique.
‡ Les critères RECIST (version 1.1) font référence aux critères d’évaluation de la réponse dans les tumeurs solides, qui constituent une méthode standard de mesure de la réponse des tumeurs solides au traitement et qui se basent sur le fait que les tumeurs rétrécissent, restent les mêmes ou grossissent.
1 Cho BC, et al. Amivantamab Plus Lazertinib in Previously Untreated EGFR-Mutated Advanced NSCLC. The New England Journal of Medicine 2024. doi:10.1056/NEJMoa2403614. Disponible à l’adresse : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2403614. Consulté en décembre 2024.
2 Global Cancer Observatory. Cancer Today. Disponible à l’adresse : https://gco.iarc.who.int/media/globocan/factsheets/populations/908-europe-fact-sheet.pdf. Consulté en décembre 2024.
3 Zappa C, et al. Non-small cell lung cancer: current treatment and future advances. Transl Lung Cancer Res. 2016;5(3):288–300.
4 Batra U, et al. Differential clinicopathological features, treatments and outcomes in patients with Exon 19 deletion and Exon 21 L858R EGFR mutation-positive adenocarcinoma non-small-cell lung cancer. BMJ Open Respir Res. Juin 2023 ;10(1).
5 Johnson M, et al. Treatment strategies and outcomes for patients with EGFR-mutant non-small cell lung cancer resistant to EGFR tyrosine kinase inhibitors: Focus on novel therapies. Lung Cancer. Août 2022 ;170:41-51.
6 Pecci F, et al. Non-small-cell lung cancer: how to manage EGFR-mutated disease. Drugs Context. 2022;11:2022-4-1.
7 Fu, K, et al. Therapeutic strategies for EGFR-mutated non-small cell lung cancer patients with osimertinib resistance. J Hematol Oncol. 15, 173 (2022). https://doi.org/10.1186/s13045-022-01391-4.
8 Innovativemedicine.jnj.com/EMEA. RYBREVANT®▼ (amivantamab) in combination with LAZCLUZE®▼ (lazertinib) for the first-line treatment of patients with EGFR-mutated advanced non-small cell lung cancer. Disponible à l’adresse : https://innovativemedicine.jnj.com/emea/chmp-recommends-rybrevant-amivantamab-in-combination-with-lazcluze-lazertinib-for-the-first-line-treatment-of-patients-with-egfr-mutated-advanced-non-small-cell-lung-cancer. Consulté en décembre 2024
9 Fuchs J, et al. Resection of isolated brain metastases in non-small cell lung cancer (NSCLC) patients – evaluation of outcome and prognostic factors: A retrospective multicenter study. PLoS ONE. 16(6):e0253601. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0253601.
10 Gadgeel SM, et al. Amivantamab Plus Lazertinib vs Osimertinib in First-line EGFR-mutant Advanced NSCLC: Longer Follow-up of the MARIPOSA Study. IASLC WCLC 2024. 8 septembre 2024.
11 Grugan KD, et al. Fc-mediated activity of EGFR x c-Met bispecific antibody JNJ-61186372 enhanced killing of lung cancer cells. MAbs. 2017;9(1):114-126.
12 Moores SL, et al. A Novel Bispecific Antibody Targeting EGFR and cMet Is Effective against EGFR Inhibitor-Resistant Lung Tumors. Cancer Res. 2016;76(13)(suppl 27216193):3942-3953.
13 Yun J, et al. Antitumor Activity of Amivantamab (JNJ-61186372), an EGFR–MET Bispecific Antibody, in Diverse Models of EGFR Exon 20 Insertion–Driven NSCLC. Cancer Discov. 2020;10(8):1194-1209.
14 Vijayaraghavan S, et al. Amivantamab (JNJ-61186372), an Fc Enhanced EGFR/cMet Bispecific Antibody, Induces Receptor Downmodulation and Antitumor Activity by Monocyte/Macrophage Trogocytosis. Mol Cancer Ther. 2020;19(10):2044-2056.
15 European Medicines Agency. Amivantamab Summary of Product Characteristics. Août 2024. Disponible à l’adresse : https://www.ema.europa.eu/en/documents/product-information/rybrevant-epar-product-information_en.pdf. Consulté en décembre 2024.
16 Innovativemedicine.jnj.com/EMEA. Johnson & Johnson submits application to the European Medicines Agency seeking approval of subcutaneous formulation of RYBREVANT®▼ (amivantamab) for the treatment of patients with EGFR-mutated non-small cell lung cancer. Disponible à l’adresse : https://innovativemedicine.jnj.com/emea/newsroom/oncology/johnson-johnson-submits-application-to-the-european-medicines-agency-seeking-approval-of-subcutaneous-formulation-of-rybrevant-amivantamab-for-the-treatment-of-patients-with-egfr-mutated-non-small-cell-lung-cancer. Consulté en décembre 2024.
17 Cho, BC, et al. Lazertinib versus gefitinib as first-line treatment in patients with EGFR-mutated advanced non-small-cell lung cancer: Results From LASER301. J Clin Oncol. 2023;41(26):4208-4217.
18 Wee P & Wang Z. Epidermal Growth Factor Receptor Cell Proliferation Signaling Pathways. Cancers. 2017;9(12):52.
19 Pennell NA, et al. A phase II trial of adjuvant erlotinib in patients with resected epidermal growth factor receptor-mutant non-small cell lung cancer. J Clin Oncol. 2019;37(2):97-104.
20 Burnett H, et al. Epidemiological and clinical burden of EGFR exon 20 insertion in advanced non-small cell lung cancer: a systematic literature review. Extrait présenté à l’occasion de la Réunion annuelle de la Conférence mondiale sur le cancer du poumon (Singapour) ; 29 janvier 2021.
21 Zhang YL, et al. The prevalence of EGFR mutation in patients with non-small cell lung cancer: a systematic review and meta-analysis. Oncotarget. 2016;7(48):78985- 78993.
22 Midha A, et al. EGFR mutation incidence in non-small-cell lung cancer of adenocarcinoma histology: a systematic review and global map by ethnicity. Am J Cancer Res. 2015;5(9):2892-2911.
23 American Lung Association. EGFR and Lung Cancer. Disponible à l’adresse : https://www.lung.org/lung-health-diseases/lung-disease-lookup/lung-cancer/symptomsdiagnosis/biomarker-testing/egfr. Consulté en décembre 2024.
24 Lin JJ, et al. Five-Year Survival in EGFR-Mutant Metastatic Lung Adenocarcinoma Treated with EGFR-TKIs. J Thorac Oncol. 2016;11(4):556-65.
25 Nieva J, et al. A real-world (rw) observational study of long-term survival (LTS) and treatment patterns after first-line (1L) osimertinib in patients (pts) with epidermal growth factor receptor (EGFR) mutation-positive (m) advanced non-small cell lung cancer (NSCLC). Ann Oncol. 2023;34, S774.
26 Girard N, et al. Mortality among EGFR-mutated advanced NSCLC patients after frontline osimertinib treatment: A real-world, US attrition analysis. J Thorac Oncol. 2023;18(4), S51-52.
CP-490231
Décembre 2024
EXCLUSIVEMENT RÉSERVÉ AUX MÉDIAS EUROPÉENS SPÉCIALISÉS DANS LE DOMAINE MÉDICAL ET PHARMACEUTIQUE